FOOTBALLPSG-Bâle: Pourquoi Rabiot va finir au Barça (faites-nous confiance)

PSG-Bâle: Pourquoi Rabiot va finir au Barça (faites-nous confiance)

FOOTBALLLe milieu de terrain parisien a été de loin le meilleur de son équipe mercredi soir...
Julien Laloye

Julien Laloye

Au Parc des Princes

Sa longue tignasse s’est longtemps fait désirer en zone mixte, méritait bien qu’on l’attende un peu plus longtemps que les autres. Adrien Rabiot n’a que 21 ans, mais des soirs comme ça, on a envie de le mettre direct dans notre compo pour la finale de la coupe du monde 2018 (qu’on va gagner haut la main contre l’Argentine sachez-le). On mettrait même une piécette qu’à ce moment-là, le jeune homme ne sera pas loin d’être le milieu de terrain le plus coté du marché. On vous explique pourquoi.

Parce qu’il est déjà le patron du milieu parisien

Ceux qui ont observé le match avec attention ont forcément compris comment le PSG . En replaçant Rabiot à la récupération, là où le petit Marco Verratti avait bien du mal à écoper avec ses petits mollets de coureur cycliste. Le Français raconte la mise au point tactique : « A la base j’étais positionné sur la droite un peu plus haut et Marco en sentinelle, mais je crois pas qu’il kiffe trop joeur ce poste-là, il préfère être plus haut donc le coach m’a demandé de passer devant la défense ça a rééquilibré le milieu ». C’est se donner beaucoup d’honneur, mais l’Italien a dit tout comme son équipier. « Adrien, il a fait beaucoup de choses. Je n’ai jamais vu une telle facilité de course chez un joueur. Il fait des sprints, je suis fatigué juste en le regardant. Adrien est aussi très fort techniquement, tactiquement. Il va être un des meilleurs milieux du monde à l’avenir. » Rien de moins.

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Parce qu’il sait élever son niveau de jeu quand ça compte

Adrien Rabiot a changé de dimension aux yeux des suiveurs. Rentré sans s’échauffer pour suppléer Verratti, l’international espoir avait marché sur la paire Kroos Modric avec la plus totale insolence. Car Rabiot est un homme de grands matchs, ce qui n’est pas une qualité des plus répandues chez la majorité de ses congénères, qui ont plutôt tendance à se rapetisser quand la pression monte. Le garçon est plutôt d’accord avec l’analyse. « La Ligue des champions est une compétition où il faut élever son niveau de jeu, c’est plus facile qu’en championnat où on joue des équipes plus faibles ». Surtout, l’évolution de Rabiot est d’une linéarité exemplaire. Chaque saison un peu plus fort que la précédente. « J’ai progressé chaque année, physiquement je me sens mieux sur le terrain, ça vient avec l’expérience. J’ai évolué au niveau de la récupération du ballon, aussi, ». On pourrait ajouter que sa frappe de balle n’est pas mal non plus.

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Parce que c’est le chouchou du président

Sans revenir sur les épisodes précédents, la relation entre Rabiot et le PSG a parfois été orageuse. Mais Nasser Al-Khelaïfi a toujours montré une détermination sans faille dans son désir de voir grandir le milieu de terrain à Paris, agaçait sérieusement à tous les étages du club. Plusieurs pistes ont échoué parce que Nasser ne voulait pas s’en séparer. Une des choix forts du président parisien qui ne s’est pas forcé pour parader sur le sujet : « Adrien est vraiment un grand joueur, l’un des meilleurs en France au milieu, c’est pour ça que je ne voulais pas qu’il parte, … Il a encore besoin de travailler, mais je pense qu’il est le futur de l’équipe de France ». Réponse gênée de l’intéressé : « Je suis aussi un joueur formé au club et je sais qu’il aime beaucoup ça. C’est quelqu’un de bien donc je suis heureux qu’il pense ça ».

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Parce que Deschamps va bientôt se rendre à l’évidence

Appelé dans la liste élargie pour l’Euro au printemps dernier, Adrien Rabiot n’a encore jamais connu la joie d’une sélection avec l’équipe de France. Les Bleus jouent deux matchs en novembre et tous les milieux de terrain convoqués par Deschamps ne sont pas indispensables (enfin surtout Cabaye). Bref, il y a une place à prendre, et Rabiot semble le mieux placé pour y avoir droit, devant Tolisso ou d’autres. On a posé la question à Blaise Matuidi, qui n’a pu s’empêcher de sourire un peu jeune. On n’est pas encore là, mais Blaisou se doute que son coéquipier sera bientôt un concurrent en sélection aussi. « Je ne suis pas sélectionneur, Didier Deschamps va me donner des coups de bâton ! Adrien répond toujours présent quand on fait appel à lui au PSG, comme lui avec beaucoup de talent. »

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