De notre envoyé spécial à Pornichet

Il ne se départit pas de son sourire. Félix, patron de l’enseigne Trésors des régions.com à Pornichet (ville accueil de la Suède pendant l' Euro), n’en revient toujours pas. Depuis qu’il a mis en vente son bol avec le nom de Zlatan (Ibrahimovic), son magasin ne désemplit pas. « C’est énorme, ça nous dépasse, explique-t-il. C’est un coup de pub pour nous, mais on fait surtout ça pour le délire. » Ledit bol, fabriqué à Pornic, est vendu 8,50 euros. Et le premier jour, tout est parti. « On en a fait refaire plus de 150, c’est incroyable ! » En revanche, ses coéquipiers, qui ont l’honneur d’avoir aussi leur petit bol, ne rencontrent pas le même succès. « On n’a vendu que du Zlatan », s’esclaffe Felix.

Derrière la caisse principale du magasin, se cache « le petit trésor ». Un bol a été mis de côté pour la star Suédoise. Avec un petit mot en français : « Que pour Zlatan. Le VRAI ! »

« Est-ce qu’il va venir le chercher, on ne sait pas… », poursuit Felix. Philippe, le patron de la pizzeria La Gwenaëlle a lui aussi un peu le même rêve : que Zlatan vienne goûter la pizza qui porte son nom. « On n’était pas partis pour faire ça, on voulait faire un plat traditionnel suédois, la recette du Köttbullar (des boulettes de viande), explique Philippe. Finalement, on a décidé de faire ce plat sur une pizza. » Viandes de bœuf et de porc hachées, oignons, pommes de terre, crème suédoise (muscade, piment, seul, poivre et sucre), ajoutez des croûtons de pain et un œuf sur le plat : voici la pizza Zlatan (à 13,50 euros).

20 Minutes l’a goûté et est plutôt en phase avec le pizzaïolo. « Elle a du caractère, originale, copieuse, généreuse comme le joueur. Elle ne manque pas de piment… » Comme la star suédoise. « S’il vient la déguster, elle restera à vie sur notre carte ! », sourit le patron.

Le bouquet aux couleurs de la Suède

Juste à côté de la pizzeria, Corinne, gérante des Parfums de fleurs, a aussi choisi de surfer sur l’actualité Euro. « Entre commerçants, on avait dit qu’on ferait quelque chose pour l’événement, reconnaît Corinne. Nous, on a pensé au bouquet ! » Quelques roses jaunes, d’autres bleus (couleurs du drapeau suédois) et des graminées, et le tour est joué. Corinne voit défiler les journalistes. « C’est un énorme coup de pub. Juste pour un bouquet (à 40 euros)… Nous, on fait ça tous les jours, il y a juste les couleurs qui changent. C’est fou… »