France-Ecosse: Trop de talents, comment on fait pour choisir notre dernier attaquant?
FOOTBALL•Il faut choisir un gagnant entre Martial, Coman et Payet...J.L.
Plus ça s’approche, et plus l’indécision nous gagne. Un coup Coman pour ses débordements foudroyants, un coup Payet pour ses coup francs d’orfèvre, et puis un coup Martial pour son insolence balle au pied.Puisque Giroud se met même à marquer des madjers du mauvais pied et que Griezmann sera notre leader d’attaque indiscutable, il ne reste qu’une place à prendre devant. Et chacun a prêché pour sa petite paroisse contre l’Ecosse, par ordre d’apparition.
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Coman d’abord
L’ailier du Bayern, le petit chouchou de DD parait-il, était programmé pour rentrer à un quart d’heure de la fin, quand l’adversaire tire la langue et que ses jambes de feu peuvent faire d’énormes différences en peu de temps. Mais il a profité des absences diverses pour commencer les deux matchs de préparation de l’équipe de France. En étant décisif à chaque fois. Contre le Cameroun, son enchaînement passement de jambes, démarrage Usain Boltesque et centre en retrait parfait a permis à Matuidi d’ouvrir le score. Contre l’Ecosse, c’est lui qui déséquilibre le bloc défensif en lançant Sagna tout seul sur le côté droit.
Payet ensuite
Que dire de plus au sujet de l’ancien marseillais, impliqué sur quatre des six derniers buts français ? Son bilan personnel contre les Ecossais. Un slalom depuis le milieu de terrain suivi d’une frappe sur marshall qui amènera le deuxième but de Giroud, en plus de sa science unique des coups de pied arrêtés. C’est sur un de ses nombreux corners bien dosés que Koscielny a marqué, profitant d’une déviation au premier poteau d’Evra. Comment faire sans lui, on se le demande.
Martial enfin
Le Mancunien, ralenti par une douleur à la cuisse en début de préparation, a rappelé en 45 minutes son fabuleux potentiel. Sa roulette de futsal pour amuser un défenseur écossais à l’angle de la surface tourne déjà sur twitter, et encore, c’est un dribble réducteur de son talent. Quand il reçoit le ballon, Martial dégage un truc insaisissable, une sensation de très grand joueur de demain, au-dessus de tous les autres attaquants français, absents compris. Il a le temps, bien sûr, mais quand on est bon, on est bon, et attendre ne change rien à l’affaire. Courage DD, on est tous avec toi.
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