FOOTBALLReal Madrid: C'est dingue, mais Zidane n'est plus qu'à un match de remporter la Ligue des champions

Real Madrid: C'est dingue, mais Zidane n'est plus qu'à un match de remporter la Ligue des champions

FOOTBALLPas mal après seulement cinq mois sur le banc...
Antoine Maes

A.M. avec AFP

Zinédine Zidane comme dans un rêve : son Real Madrid a triomphé de Manchester City 1-0 mercredi pour atteindre la finale de la Ligue des champions, où il défiera l’Atletico le 28 mai dans un choc 100 % madrilène, revanche de l’édition 2014. Zizou n’est plus qu’à un seul match d’une victoire en C1, alors qu’il vient tout juste de s’asseoir sur un banc. « Ce soir, il faut savourer, a estimé Zidane, qui a reconnu en conférence de presse être épuisé nerveusement. Mais nous n’avons encore rien obtenu. Le 28 mai, ce sera un match difficile, compliqué, important. »

« Gagner serait merveilleux, mais nous n’en sommes pas encore là »

Zidane aussi connaît bien ces altitudes : sacré champion d’Europe sous le maillot du Real en 2002, il savait depuis sa prise de fonctions début janvier qu’il pourrait aller loin en C1, la compétition fétiche du club. Et il avait prévenu mardi qu’une élimination serait « un échec ». Mais la réussite est là : au terme de ses quatre premiers mois comme jeune entraîneur principal d’une équipe de l’élite, voilà « Zizou » propulsé vers la finale de Ligue des champions, dix ans après Arsène Wenger, dernier entraîneur français finaliste (en 2006 avec Arsenal). « Gagner (la Ligue des champions) serait merveilleux, mais nous n’en sommes pas encore là », a conclu l’entraîneur français

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Certes, mais si c’est le cas, Zidane entrerait dans une caste assez fermée : Celle des hommes ayant remporté l’épreuve en tant que joueur ET en tant que coach (ils ne sont que sept, dont un seul ayant eu le ballon d’or, Johan Cruyff). « C’est différent, forcément, mais c’est ce que je fais (désormais). C’est sûr que je souffre davantage. Quand tu es sur le côté… Dès que le match commence, je suis tendu et ça se voit. Mais en même temps, c’est une tension en retenue. Ce que j’ai vécu comme joueur et ce que je vis comme entraîneur, je le vis chaque jour avec la même intensité, comme si c’était le dernier (match). Je suis en train de profiter mais je sais que dans une carrière d’entraîneur il va y avoir des moments plus difficiles et il faut être entre les deux. Mais je suis content et surtout je profite de ce que je fais chaque jour. »