LIGUE DES CHAMPIONSRemontada ou défaite honteuse, quatre scénarios pour une soirée folle

Real-Wolfsburg: Remontada ou défaite honteuse, quatre scénarios pour une folle soirée

LIGUE DES CHAMPIONSQuoi qu'il arrive, il y aura du drame lors de ce quart de finale de Ligue des champions…
Vincent Barros

V.B.

Zidane « joue sa saison », Ronaldo s’attend à une « nuit magique », Carvajal promet la « guerre ». La méthode Coué en étendard, les petits soldats madrilènes se galvanisent avec des bons mots avant d’en découdre avec Wolfsburg en quart de finale retour de la Ligue des champions. Derrière eux, la presse et les socios espagnols ne jurent que par un mot : la « remontada ». Car le Real, battu 2-0 à l’aller, doit absolument remonter trois buts aux Allemands pour se qualifier.

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Alors on convoque l’esprit de Juanito, ancien buteur merengue de légende, spécialiste des remontées et de frasques en tout genre. A tel point que Roberto, l’un de ses fils, s’est fendu d’un tweet la semaine dernière pour calmer la ferveur des supporters : « Que mon père repose en paix. Chaque fois que vous le mentionnez pour une remontée, cela nous rend malades. » Dramatique, tragique ou même comique, le deuxième acte entre le Real et Wolfsburg, avec un stade Santiago-Bernabeu chauffé à blanc pour théâtre, promet en tout cas d’être animé, quels que soient les scénarios. 20 Minutes s'est pris au jeu et en a imaginé quatre.

  • A la recherche du glorieux passé

La « remontada », c’est dans l’ADN du Real. La preuve : onze fois le club a cédé au match aller par deux buts d’écart ou plus en Coupe d’Europe, huit fois il a réussi à inverser la tendance au retour. Parlez-en aux fans de Derby County, du Celtic, d’Anderlecht, de Mönchengladbach ou encore de l’Inter.

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Ce mardi soir, parce qu’il ne peut en être autrement, Bernabeu va renouer avec son glorieux passé. Les Madrilènes vont enquiller trois buts en quinze minutes, avant de se livrer à une petite passe à dix pendant une bonne heure. ZZ pourra tranquillement faire tourner avant le déplacement à Getafe samedi.

  • CR7 claque un triplé et tombe le slip

Voyons plus grand. Portés par des supporters à bloc, qu’ils avaient harangués avant le match à grand renfort de spots sur la chaîne officielle du club, les Madrilènes en collent quatre aux Allemands. Les buteurs ? Benzema sur une jambe, puis Ronaldo par trois fois. Le Portugais porte ainsi à 93 le nombre de ses buts en Ligue des champions, dont 16 cette saison, soit un de plus que l’ensemble de l’effectif de Wolfsburg… La messe est dite, Bernabeu acclame son héros. Mais celui qui, en grand fan de Catherine Lara, espérait vivre une « nuit magique », la rend d’un coup tragique en posant lors de la photo collective d’après-match… cette fois sans slip. Twitter prend feu.

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  • Juanito l’ange, Pjanic le démon

On joue la 83e minute. Le Real de Zizou gère en stratège la qualif qui se profile, le public retient son souffle et psalmodie, les mains jointes, le nom de Juanito. Mais c’est un autre nom qui soudain refait surface, celui d’un démon qui vampirise le stade : Miralem Pjanic. Pourquoi lui ? Parce que le Bosniaque, le stade maintenant s’en rappelle, reste associé au but décisif qui qualifia l’OL en fin de match, le 10 mars 2010. Le Real, défait à Gerland (1-0) une semaine plus tôt en huitièmes de finale, avait en vain remis les compteurs à zéro par Ronaldo… « Esprit de Pjanic, es-tu là », invoque alors Schürrle, qui tente un pointard aux 30 mètres. Ficelle. Le bourreau de Bernabeu change de nom.

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  • Zidane démissionne et CR7 s’annonce à Paris

« Mon poste, je le joue tout le temps. Je connais les règles… Je ne ferais pas ce métier ici si j’avais un problème avec ça », avait-il pourtant expliqué avant le match. Mais cette élimination de la C1, Zizou ne l’encaisse pas. Mais alors pas du tout. « Nous jouons notre saison et nous le savons clairement », avait-il prévenu. Aussi le technicien français en tire-t-il toutes les conséquences en annonçant, lors d’une conférence de presse jospinesque, son retrait de la vie sportive madrilène. Dans la foulée, Ronaldo, poussé vers la sortie par une partie des supporters, révèle sur Twitter qu’il ne manque plus que son paraphe à un contrat en or massif au PSG.