Sur la ligne de départ, son effectif n’avait pas d'égal. Un peu moins de trois mois plus tard, le PSG ne s’est toujours pas trouvé de concurrent, même de circonstance. Après onze journées de championnat, Paris compte sept points d’écart sur son premier poursuivant Angers, pas forcément taillé pour ne serait-ce que conserver cet écart jusqu’en mai. Un peu plus loin, le premier candidat au podium, l’OL, a déjà dix unités dans la vue. Complètement dingue à ce moment de la saison.

Bon, le gouffre ne s’est pas construit avec les seules lacunes des poursuivants. Avec neuf victoires et vingt-cinq buts marqués, le PSG, facile vainqueur de l’outsider stéphanois (4-1) dimanche, a mené un rythme fou. « On espère tenir ce rythme jusqu’au bout, sourit Thiago Silva, capitaine en pleine forme. Maintenant, il faut garder les pieds sur terre, il y aura des périodes moins bonnes dans notre saison. »

Mais sans doute personne pour en profiter, sauf si Monaco ou Lyon deviennent subitement irrésistibles et que Paris s’écroule dans des proportions folles. Naturellement, aucun Parisien n’a défilé en caleçon en zone mixte, bouteille de champagne à la main, pour fêter le quatrième titre de rang, mais le discours de leur entraîneur n’est pas celui d’un homme très perturbé par la concurrence domestique.

« "Laurent, vous n’avez que sept points d’avance sur le promu Angers. Jouez-vous le maintien ?" #PSGASSE pic.twitter.com/FigHATmUIW — WinamaxSport (@WinamaxSport) October 25, 2015 »

« Essayons d’améliorer notre jeu par le biais du championnat et d’être plus déterminé dans notre animation pour ne pas être surpris en Ligue des champions, glisse Laurent Blanc. C’est ce genre de match qui au niveau physique nous mettra dans le vrai, même si la possession ne sera pas la même contre des adversaires de gros calibre. » Comprenez en dehors de notre Ligue 1. Le seul endroit où Paris a de la concurrence cette saison.