FOOTBALLPSG-Real: Les trois stats qui montrent que Paris s’est fait manger par Madrid

PSG-Real: Les trois stats qui montrent que Paris s’est fait manger par Madrid

FOOTBALLCar oui, le Real a largement dominé mercredi soir, lors de son nul 0-0 au Parc des princes...
Bertrand Volpilhac

B.V.

Si vous restez sur l’impression que Paris a dominé face au Real Madrid, c’est que les dernières minutes agissent en trompe l’œil dans votre cerveau. Malgré un bon dernier quart d’heure, Paris ne méritait certainement pas de l’emporter face au Real et le match nul est finalement presque une bonne affaire, particulièrement quand on regarde les stats. On en a choisi trois pour vous le prouver.

18 tirs à 11 pour le Real Madrid

Celle-là, on peut la conjuguer dans tous les sens: 18 tirs à 11, dont 4 à 1 cadrés, 14 chances à 5 (selon le site de statistique Squawka, dont les algorithmes sont très précis), 4 vraies occasions de but à 0, et tout ça en faveur du Real. Paris n’a jamais semblé dangereux et en dehors d’une petite frappe de Matuidi, n’a jamais mis le gardien de Madrid Kaylor Navas en difficulté. En revanche, Trapp, lui, a du sortir le grand jeu à plusieurs reprises, alors que Cristiano Ronaldo a lui raté la balle de match à quinze minutes de la fin sur une reprise trop croisée.

52% des ballons ont été joués dans le camp Parisien

Alors que Paris a eu la possession du ballon 56% du temps. L’analyse n’est pas bien compliquée à faire: le PSG a beaucoup fait tourner la balle dans son camp sans trouver la solution. Les Madrilènes, eux, avec un joue beaucoup plus direct, s’est très facilement sorti du (modeste) pressing parisien pour passer la ligne médiane et se mettre en situation dangereuse. Le jeu en contre-attaque du Real Madrid a fonctionné, même si les hommes de Benitez n’ont pas réussi à marquer sur leurs occasions.

(Capture d'écran du site Squawka)

22 dribbles réussis à 11 pour le Real Madrid

En dehors des passes en une touche de balle entre Motta et Verratti au milieu de terrain, le PSG a semblé bien en-dessous techniquement de son adversaire. En témoigne donc cette statistique, qui fait surtout mal aux attaquants parisiens, incapables d’éliminer. On pense particulièrement à Angel Di Maria, qui n’a jamais fait de différence sur son côté droit. Les Madrilènes, et notamment l’excellent Isco, ont eux réussi plus de choses. A part marquer, évidemment.