Il y aurait presque de quoi regretter qu’ils n’aient pas un peu insisté. Vu la faiblesse du Danemark, les Bleus auraient pu claquer une plus grosse victoire dimanche soir (2-1) pour se rassurer définitivement et lancer un beau message d’avertissement à leurs futurs adversaires de novembre (l’Allemagne et l’Angleterre) voire de juin, lorsque débutera leur Euro. Mais les principales informations de ce petit match amical n’auraient pas été bien différentes.

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De bons « remplaçants »

Parce qu’en dehors d’un peu de suffisance en fin de match responsable de la réduction du score danoise, Didier Deschamps ne trouvera à peu près que du positif dans ce voyage à Copenhague. En à peine 7 minutes de jeu et deux buts d’Olivier Giroud, il a vu que son équipe était capable de se mettre « en mode Euro » et de balayer son adversaire comme elle l’avait déjà fait jeudi face à l’Arménie (4-0). Il retiendra aussi qu’en plus du bon match de l’attaquant d’Arsenal, pourtant très critiqué dernièrement, les habituels « remplaçants » Jallet, Schneiderlin ou Mangala ont eux aussi de vrais arguments pour espérer mieux.

Et ça vaut doublement pour le cas Martial. La nouvelle star du foot français était très attendue pour sa première titularisation et franchement, il a été épatant. Rapide, puissant, dribbleur, il a fait des différences énormes sur le côté gauche et amené les deux buts français. Et si grâce à cette victoire, Didier Deschamps enchaîne pour la première fois quatre victoires de rang avec la sélection, il y a de grandes chances que l’Histoire se souvienne plus de ce Danemark-France comme du jour où Martial a vraiment démarré sa vie en Bleu.

Le 1-0 pour Giroud, sur une passe de Martial

Le 2-0 sur une belle action collective