L'avantage de l'accent italien, c'est qu'on peut dire des phrases très vilaines et ça passe tout seul. La preuve avec le gardien du PSG Salvatore Sirigu, samedi, après la victoire parisienne à Nice (1-3). Le portier transalpin s'est arrêté devant les micros pour revenir sur ses performances, et notamment celle contre le FC Barcelone, qui n'a pas emballé grand monde. Enfin, il est surtout revenu sur les critiques dont il a fait l'objet. «C’est le foot c’est comme ça, explique l'Italien. Aujourd’hui vous êtes tous là à me dire que je suis déterminant, et les jours d’avant vous me jetiez de la merde. C’est normal. Ça ne fait pas plaisir de prendre les critiques. Mais ça fait quatre ans que je suis ici et j’ai toujours été assez critiqué. Quand je vois ce que j’ai fait ces derniers temps je suis fier de moi et je peux marcher la tête haute.»

«Il y a des gens qui n’ouvrent la bouche que pour donner de l’air»

Pour Salvatore Sirigu, les critiques ne sont pas franchement bienveillantes. «Ne pas être décisif? Il suffit de regarder les matchs. Moi je ne peux pas répondre à ça. Après si quelqu’un de pas objectif a envie d’être négatif, qu’il le fasse, il n’y a pas de problème. Je continuerai à faire ce que je faisais avant, critique ou pas. Ça touche toujours. Des fois il y a des gens qui n’ouvrent la bouche que pour donner de l’air, c’est dommage qu’on ne parle que dans les moments négatifs. La plupart des moments vécus ici sont positifs et personne n’en parle. Si je n’avais pas la confiance du groupe je demanderai à partir. Et si je suis là ça veut dire que j’ai la confiance du groupe.»