FOOTBALLPSG-Barça: Cavani, Sirigu et Van der Wiel, ça va finir par se voir…

PSG-Barça: Cavani, Sirigu et Van der Wiel, ça va finir par se voir…

FOOTBALLLes trois joueurs de Paris ont été en dessous de tout face à Barcelone, et ce n’est pas vraiment la première fois…
B.V. au Parc des Princes

B.V. au Parc des Princes

D’emblée, on va répondre à votre principale interrogation: non, David Luiz ne fait pas partie de ce «classement» des Parisiens ayant foiré leur match face à Barcelone car il a des circonstances atténuantes. Il était très court physiquement et rentrer dans un tel match n’est jamais évident. Concentrons-nous donc sur les autres. Edinson Cavani, Salvatore Sirigu et Gregory Van der Wiel ont eu beaucoup de mal contre Barcelone, c’est un euphémisme. Et pas vraiment une nouveauté.

Cavani a encore tout loupé

A ce niveau-là, ça frise le génie. Mais comment fait Edinson Cavani pour trouver le moyen de gâcher systématiquement toutes les occasions parisiennes? Mettez le dans la construction, il va rater sa passe ou perdre le ballon sur un contrôle raté. Collez le devant le but avec une occasion, il va tirer sur le gardien et/ou en tribunes.



Bien sûr, il marque de temps en temps et bien sûr, il fait des efforts dans le repli défensif. Mais il suffit de le comparer ce soir à son compatriote uruguayen Suarez pour comprendre ce qu’est VRAIMENT un attaquant de classe mondiale. «Ils ont la même nationalité, ils jouent au même poste et l’un a été efficace aujourd’hui, résume le coach parisien Laurent Blanc. Il a joué dans une équipe dominatrice, c’était plus agréable de jouer au Barça qu’au PSG ce soir.»

« On a acheté le mauvais Uruguayen. — Mathieu Faure (@matfaure) April 15, 2015 »



Et encore, on passe la demi-douzaine de hors-jeu sifflés contre lui, dont deux sur dégagements de son propre gardien (!!!!!!!!). Ce qui, on le rappelle, est interdit par tout entraîneur dès l’âge où un gamin est en mesure de comprendre à peu près comment fonctionne la règle.

Sirigu n’est jamais décisif

Salvatore Sirigu est un très bon gardien, un vrai pro avec les médias et il parle un français parfait. Son seul problème, c’est qu’il ne fait jamais un arrêt. On exagère, mais disons qu’il ne fait jamais un «gros arrêt». Le genre de truc où l’on se dit: «Putain comment il est allé la chercher celle-là?». Contre Chelsea, Paris a souffert à cause des parades de Thibaut Courtois. Contre le Barça, Ter Stegen a montré une reprise de Cavani (le seul truc qu'il a réussi du match) qu’il suffisait d’une fois pour être décisif. Et Sirigu? Bahhhh il n’est pas directement responsable (quoi que, sur le 2-0...) sur les trois buts catalans mercredi. Mais s’il n’avait pas été là, ça aurait été pareil.



S’il veut aller loin en Ligue des champions, Paris a besoin d’un gardien qui sorte des miracles, qui lui fasse gagner des matchs, qui fasse peur aux adversaires. Pour l’instant, Sirigu n'est pas ce gardien.

« Sirigu, la parade décisive, celle qui te laisse malgré tout une infime chance dans le match. Non, jamais, jamais, jamais. — Mansour Loum (@Mansour_Loum) April 15, 2015 »



Van der Wiel est dépassé

Ses défenseurs pourront répondre qu’il a marqué le seul parisien, on se demande encore comment, mais ça n’empêche pas Grégory Van der Wiel d’avoir une nouvelle fois souffert. Le latéral parisien a été totalement dépassé par Neymar et confirme qu’il est bien désormais une solution de rechange au poste lorsque tous les défenseurs sont disponibles et que Marquinhos peut jouer à droite.



Sa responsabilité n’est pas totale sur le premier but barcelonais, mais il est dix mètres en retard sur le Brésilien qui file au but. De plus, Alba est constamment venu jouer dans son dos et a trouvé de l’espace pour centrer. Et si l’an dernier il était plutôt bon dans l’exercice offensif en offrant quelques galettes à Ibra, il a visiblement décidé cette saison d’envoyer tout ses centres dans les hanches des défenseurs adverses. Peu efficace.

« Blanc : "Thiago, c'est la cuisse ?" - Non. - Les adducteurs ? - Non. - Les ischios ? - Non. - Bah alors ? - C'est van der Wiel." — Mathieu Faure (@matfaure) April 15, 2015 »