FOOTBALLLa revanche de Laurent Blanc

Chelsea-PSG : Laurent Blanc peut savourer sa revanche sur José Mourinho

FOOTBALLFortement critiqué lors de l’élimination l’an passé, l’entraîneur parisien a cette fois parfaitement abordé la rencontre à Stamford Bridge…
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Paris Saint-Germain manager Laurent Blanc celebrates after the match
UEFA Champions League 2014/15 Round of 16 Second Leg Chelsea v Paris Saint Germain Stamford Bridge, Fulham Rd, London, United Kingdom - 11 Mar 2015

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Editorial use only. No merchandising. For Football images FA and Premier League restrictions apply inc. no internet/mobile usage without FAPL license - for details contact Football Dataco Mandatory Credit: Photo by Ben Queenborough/BPI/REX (4515852bj) Paris Saint-Germain manager Laurent Blanc celebrates after the match UEFA Champions League 2014/15 Round of 16 Second Leg Chelsea v Paris Saint Germain Stamford Bridge, Fulham Rd, London, United Kingdom - 11 Mar 2015 /Rex_UEFA_Champions_League_201415_Round_of_16_Second_4515852BJ/Editorial use only. No merchandising. For Football images FA and Premier League restrictions apply inc. no internet/mobile usage without FAPL license - for details contact Football Dataco/1503112350 - Rex Features/AP/SIPA
Julien Laloye

Julien Laloye

De notre envoyé spécial à Londres,

Laurent Blanc a le triomphe aussi modeste que la défaite placide, et ce trait de caractère qui était un défaut quand il perdait, est devenue une grande qualité mercredi. Le coach parisien, pourtant, aurait pu rouler des mécaniques: il a pris sa revanche sur les critiques, sur Mourinho, et sur le scénario de l’an passé. Mais il a laissé les autres le faire pour lui, et pas n’importe quels autres. Nasser El Khelaïfi, d’abord. Le président du PSG, longtemps soupçonné de court-circuiter son entraîneur quand il avait un message à faire passer, a eu un mot particulier pour Blanc. «Je suis fier de mon coach. Laurent a fait la bonne tactique et les bons changements, je lui dis merci, comme aux joueurs».

>> Le match à revivre en live comme-à-la-maison

Thiago Silva, le héros de la soirée, en a rajouté une petite couche au cas où, même si sa prestation en tant que telle peut déjà d’apparenter à un manifeste en faveur de Blanc, qui lui a maintenu sa confiance quand il tentait de refaire surface. «C’est une victoire du coach, parce qu’il a fait les changements qu’il fallait au cours du match, et avant aussi. Il nous a montré ce que Chelsea n’avait pas bien fait à l’aller et comment il fallait jouer. C’est l’homme du match.» Le compliment n’est pas neutre. Alors qu’il en avait pris pour son matricule, la saison passée, pour s’être trompé d’approche lors du match retour à Chelsea, Blanc a eu tout bon cette fois.

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Dans l’adaptation tactique, évidemment, puisque même à dix, le PSG n’a jamais renoncé à la possession ni aux actions construites, mais aussi dans l’attitude. Le manager parisien, qui donne parfois l’impression de subir les évènements, a passé son temps à haranguer ses hommes en dépit du scénario défavorable. Une scène, a marqué notre esprit, juste après le penalty d’Hazard qui remettait les Blues en position de qualification. A ce moment-là, honnêtement, on était prêt à plier les gaules en voyant l’air de chien battu de certains joueurs parisiens, complètement cramés. Et bien pas Laurent Blanc. Il a applaudi et encouragé tout le monde, comme si c’était son équipe qui venait de marquer.

«Le staff technique a un peu de mérite»

Sa causerie à la mi-temps, déjà, avait conforté ses joueurs dans leurs intentions offensives, avec ou sans Ibra. «C’est ça que le PSG doit garder en tête, la manière dont on est passé, renchérit Thiago Motta. La personnalité de notre jeu, mettre la balle à terre, tout le temps, c’est notre marque de fabrique. Et on a réussi à le faire, c’est la différence par rapport à l’an dernier.» Une petite fierté pour Laurent Blanc ? Oui, évidemment, même s’il a fallu sérieusement l’asticoter pour qu’il accepte de parler de lui : «On n'est pas naïf, on sait comment ça se passe. On apprécie la joie, on va la partager puis les choses vont recommencer à être remises en cause. Le staff technique, qui porte toutes les responsabilités en cas de défaite, a quand même un peu de mérite dans cette victoire». Un peu beaucoup.