De notre envoyé spécial à Londres,

Les effets de la positive attitude de circonstance sont si puissants qu'il en faudrait très peu pour que les Parisiens disent que le résultat défavorable du match aller (1-1) les avantage plus que celui bien plus entraînant de l’an passé (3-1). «C’est un match totalement différent de la saison dernière, a tenté Matuidi, à 24 heures de jouer la destinée continentale du club à Londres. On venait ici avec un avantage, là c’est une configuration différente. Il n’y a pas de complexe à avoir. On sait qu’il va falloir marquer pour essayer de se qualifier. On ne va pas se poser de questions». Sous-entendu, le PSG s’en est posé un peu trop l’an passé, alors que là, évidemment, c’est Chelsea qui a le derrière entre deux chaises.

«Chelsea va peut-être se poser des questions»

«A nous de faire ce qu’ils ont fait eux à Paris, en espérant un peu plus, ajouter Laurent Blanc. Nous, on sait ce que l’on doit faire demain. Chelsea aussi, quoi qu’ils peuvent se poser la question s’il faut mieux attaquer ou défendre.» Connaissant Mourinho, on a une petite idée, mais l’entraîneur parisien n’ose pas non plus penser qu’il suffira de faire comme au Parc, la réussite de Thibaut Courtois en moins. «On a été meilleurs il y a trois semaines, mais on sait que cette équipe de Chelsea est capable de beaucoup mieux chez elle. Nous, on doit attaquer, peu importe les circonstances. Mais le meilleur moyen d’encaisser un but en contre qui ferait mal psychologiquement, c’est de se ruer à l’attaque. On ne va pas prendre de risques démesurés. Il faut rester le plus longtemps possible dans le match.» Et espérer que le tibia soit parisien, cette fois.