Le PSG n'est pas champion de France que sur le terrain. En fin de saison dernière, le club de la capitale avait aussi été désigné meilleure pelouse de France par la LFP. Une récompense qui ne doit au hasard, Paris ayant recruté en 2013 Jonathan Calderwood, le meilleur «greenkeeper» (jardinier de luxe) d’Angleterre - et donc du monde - en 2009 et 2012.

Malheureusement pour le spectacle, le billard du Parc des Princes est une denrée rare en Ligue 1. Les pelouses d'Amiens, où est contraint d'évoluer Lens, et de l'Altrad Stadium, où est exilé Montpellier, tiennent davantage du champ de patates que du carré vert où l'on peut décemment jouer au foot.

« Les jardiniers tentent d'arranger comme ils peuvent la pelouse de l'Alstrad Stadium. #MHSCPSG pic.twitter.com/hDQWJBdS8t — Le Parisien - PSG (@le_Parisien_PSG) 5 Janvier 2015 »

Pour tenter de résoudre ce problème, la Ligue va organiser une réunion avec tous les responsables des pelouses de L1, qui pourront y écouter religieusement les conseils distillés par Jonathan Calderwood, selon une information de France Bleu 107.1, relayée par le site foot01.com.

Nul doute que l'esthète britannique aura bien des choses à dire lors de ce rendez-vous. Fin janvier, sur RMC, il avait livré à RMC ses observations sur l'attention portée aux pelouses en France. «Les gens ne comprennent pas tout ce qu’il faut pour avoir un bon terrain: l’équipement en sous-sol, l’investissement financier, la machinerie, la qualité des tondeuses, la qualité des jardiniers et leurs qualifications et tout le respect que vous leur devez, avait-il tonné. C’est peut-être ça qui me choque le plus en France: le peu de respect et de considération que l’on porte aux jardiniers. C’est une vraie différence par rapport à l’Angleterre.»