La sanction est tombée. Coupable d'un coup de tête sur le milieu de terrain du PSG Thiago Motta, le Brésilien Brandao a été condamné jeudi à un mois de prison ferme. Un peu plus tôt dans la journée, le parquet avait requis huit mois de prison avec sursis et 15.000 euros d'amende contre le joueur de Bastia.

Le président du tribunal correctionnel de Paris a néanmoins laissé entendre que le joueur de 34 ans pourrait bénéficier d'un aménagement de peine et ne pas séjourner en prison. Selon Le Parisien, le joueur pourrait viter la prison en transformant sa peine en travaux d'intérêt général.

«  Précision importante dans le verdict du procès #Brandao : la peine de prison ferme sera transformée en travaux d'intérêt général. — Le Parisien - PSG (@le_Parisien_PSG) 27 Novembre 2014 »

Le 16 août, quelques instants après la fin de PSG-Bastia, comptant pour la 2e journée de Ligue 1, au Parc des Princes, Brandao avait attendu Thiago Motta dans le couloir menant aux vestiaires. Sur les images de la vidéosurveillance, on le voit s'avancer vers lui et porter un bref coup de tête avant de courir vers le vestiaire. Le geste a valu à Thiago Motta une fracture du nez sans déplacement, selon le PSG.

Depuis, Evaeverson Lemos da Silva Brandao, de son vrai nom, a reconnu les faits mais nié le caractère prémédité de l'agression. Pour la représentante du ministère public, le caractère prémédité du geste de l'attaquant brésilien ne fait pas de doute, «un coup de tête totalement disproportionné et non pas immédiat».

Brandao a lui-même reconnu avoir évoqué, lors de la rencontre, un rendez-vous après le match, mais pour s'«expliquer» avec l'international italien, né au Brésil, a rappelé son conseil Olivier Martin.Dès lors, «son geste n'est pas prémédité», c'est un «acte irraisonné», une «impulsion subite», a plaidé l'avocat.

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