«On savait qu'on allait souffrir mais on ne pensait pas qu'Apoel serait si compliqué à jouer». L'aveu est signé Salvatore Sirigu, quelques minutes après la victoire très poussive du PSG à Nicosie, et elle résume bien le sentiment des joueurs parisiens après une soirée compliquée à Chypre.

«Des victoires comme ça ne sont agréables qu'à la fin, reconnaissait de son côté Laurent Blanc. Ca aurait pu basculer d'un côté ou de l'autre ou bien rester sur un nul. On est tombés sur une équipe très regroupée mais qui a des occasion contre toutes les équipes. A vous de dire si c'est mérité mais la victoire est à Paris et les trois points sont importants pour nous. Ca a été compliqué, je vous l'accorde, mais je pense que ce n'est pas illogique qu'on gagne ce match.»

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Pas illogique certes, mais pas malheureux non plus, sion se réfère à ce sauvetage de David Luiz sur sa ligne en début de seconde mi-temps alors que le score était toujours de 0-0. «C'est mon travail de faire ce genre de geste défensif, a éludé le Brésilien, de retour de blessure avec son compatriote Thiago Silva. Tout le monde a fait un grand match, face à une équipe d'Apoel qui a fait trois matches fantastiques jusqu'à présent en Ligue des champions. Ils ont été malchanceux. C'est bon pour la confiance mais il faut garder les pieds sur terre.»

«Des victoires qui ne sont agréables qu'à la fin»

Et se dépatouiller de nouveau de ces enquiquinants chypriotes dans quinze jours au Parc des Princes pour souffler, a conclu Matuidi. «On marche très bien en Ligue des champions, si on arrive à bien négocier le match retour contre l'Apoel, c'est un grand pas vers la qualification». Mais pas encore vers la première place du groupe, puisque le Barça l'a emporté contre l'Ajax Amsterdam (3-1).