FOOTBALLLigue des champions: «Les guerriers» du PSG font tomber le Barça

Ligue des champions: «Les guerriers» du PSG font tomber le Barça

FOOTBALLLes Parisiens se sont énormément dépensés pour battre les Catalans (3-2)...
Le joueur du FC Barcelone, Leo Messi, pourchassé par le Parisien Blaide Matuidi lors du match de Ligue des champions contre le PSG, le 30 septembre 2014.
Le joueur du FC Barcelone, Leo Messi, pourchassé par le Parisien Blaide Matuidi lors du match de Ligue des champions contre le PSG, le 30 septembre 2014. - M.EULER/AP/SIPA
R.B. au Parc des Princes

R.B. au Parc des Princes

La scène est marquante et Nasser al-Khelaïfi s’est empressé de la raconter à sa sauce pour décrire l’investissement de ses joueurs. Après 90 minutes passées à courir comme un dératé, Lucas reste au sol, terrassé par la douleur. Victime de crampes, le Brésilien laisse alors sa place à Jean-Christophe Bahebeck pour les derniers instants du match. Après plusieurs rencontres passées à ronronner, les Parisiens se sont arrachés pour dompter le Barça mardi soir en Ligue des champions (3-2).

«On a retrouvé le sourire»

«C’était un match très intense, il suffit de voir que Neymar a aussi eu des crampes à la fin, raconte Blaise Matuidi, pas le dernier à avaler des bornes côté parisien. On a bien joué ensemble et a on a montré beaucoup de solidarité. Ce soir, les Barcelonais sont tombés sur quatorze guerriers. Dans le vestiaire, on a retrouvé le sourire.» «La différence par rapport à nos derniers matchs? On a mis plus d’agressivité et on a fait un gros travail dès la perte du ballon», poursuit Salvatore Sirigu.

Les Barcelonais n’ont pas du tout apprécié, comme le montrent leurs deux seuls tirs cadrés, mais synonymes de but, de la rencontre. Présents dans les duels, laissant peu d'espace aux Catalans même si Lionel Messi a quand même parfois trouvé le moyen de se sortir du marquage, les Parisiens ont montré un visage plus aperçu depuis la saison dernière. «Sans ces valeurs, outre la technique quand même, on n'aurait pas gagné, souligne Laurent Blanc. Avant le match, on se dit: ou on retrouve une grande équipe ou on se retrouve au fond du trou.» Ses hommes ont choisi et plutôt bien.