FOOTBALLAffaire Luzenac: Le club ariégeois ne verra pas la Ligue 2

Affaire Luzenac: Le club ariégeois ne verra pas la Ligue 2

FOOTBALLLe tribunal administratif de Toulouse a rejeté l'intégration du club de Luzenac en Ligue 2...
B. C. et N. S.

B. C. et N. S.

Le Petit Poucet ariégeois ne jouera pas dans la cour des grands. La décision du tribunal administratif de Toulouse est tombée ce jeudi: il s’oppose à la demande de réintégration de Luzenac en Ligue 2 et avalise ainsi la position de la Ligue de football professionnel (LFP).

Problème de stade

Après avoir gagné sur le terrain sa place en Ligue 2, le petit club l’aura perdue à la barre du tribunal et surtout face aux instances du football professionnel. Mercredi matin, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) avait déjà rendu un avis consultatif défavorable à la demande d’intégration du club au championnat de Ligue 2.

Le 27 août, le conseil d’administration de la LFP avait refusé de valider la montée en Ligue 2 de Luzenac, faute d’éléments supplémentaires concernant la mise à disposition pour Luzenac d’un stade aux normes, en l’occurrence Ernest-Wallon.

Et ce, malgré un accord avec le Stade Toulousain et la mairie de Toulouse qui mettait à disposition le Stadium de Toulouse en attendant la réalisation de travaux à Ernest-Wallon. Avant ce rebondissement pour des questions de stade, le blocage pour l’intégration s’était fait sur des critères financiers.

Quel avenir pour le club et ses salariés ?

Contactés, certains joueurs n'ont pas souhaité réagir, renvoyant vers leurs dirigeants. D'autres se sont exprimé sur Twitter, comme le défenseur Jérôme Hergault.

« Triste fin pour un feuilleton qui méritait un happy end ... Les valeurs du sport ont été bafouées ... Bravo a mes coéquipiers #fierd'eux — jej (@hergoun) September 4, 2014 »



Des questions restent en suspens. Que va devenir le club, dont les dirigeants ont répété qu’ils refuseraient de réintégrer le championnat de National, après avoir gagné sportivement la montée en Ligue 2? Les joueurs et salariés risquent également de se retrouver sur le carreau. Pour le LAP, issu d'un petit village de 550 habitants, le conte de fées a viré au cauchemar…