FOOTBALLFace à Saint-Etienne, Paris est passé en mode Ligue des champions

Face à Saint-Etienne, Paris est passé en mode Ligue des champions

FOOTBALLLe PSG a étrillé Saint-Etienne lors du premier grand choc de cette saison…
Zlatan Ibrahimovic a inscrit un triplé lors de la large victoire du PSG contre Saint-Etienne (5-0), lors de la 4e journée de Ligue 1, le 31 août 2014.
Zlatan Ibrahimovic a inscrit un triplé lors de la large victoire du PSG contre Saint-Etienne (5-0), lors de la 4e journée de Ligue 1, le 31 août 2014. - KENZO TRIBOUILLARD / AFP
Nicolas Camus

Nicolas Camus

Parfois, les héros d’un soir peuvent connaître des lendemains difficiles. C’est l’amère expérience vécue par Stéphane Ruffier, hier, au Parc des Princes. Trois jours après avoir qualifié son équipe pour la Ligue Europa en sortant deux tirs aux buts en barrages retour contre Karabükspor, le gardien stéphanois a précipité la défaite des siens face au PSG (5-0), en clôture de la 4e journée de Ligue 1. Sur une anodine passe en retrait de Clément, le gardien international a complètement loupé son contrôle et envoyé le ballon dans son propre but (24e). Un improbable but contre son camp qui a fait basculer ce premier choc de la saison.

Après ce cadeau, les Verts ont complètement sombré. La machine parisienne, huilée par le retour aux affaires d’Ibrahimovic après sa blessure à l’abdomen contractée le 15 août face à Bastia, a pu dérouler. Le Suédois n’a d’ailleurs laissé à personne d’autre le soin de plier le match grâce à un triplé (41e, 62e, 71e), entrecoupé d’une belle réalisation de Cavani (63e).

Les choses sérieuses commencent en septembre

On a l’impression de se répéter, mais c’est si probant que ce serait dommage d’être blasé et de ne pas le dire à chaque fois: l’équipe parisienne n’est vraiment pas la même avec ou sans son attaquant vedette. Le gouffre entre la prestation d’hier face à un postulant crédible au podium et celle de la semaine passée, insipide, contre Evian (0-0), en est une nouvelle illustration.

Il est également possible de mettre ça sur le compte de l’envie des Parisiens, tout simplement. Sans égal en France, le PSG ne vit plus que pour ce genre de grand match, prélude à ce qui l’attend sur la scène européenne. Après un mois d’août moyen qui a servi d’échauffement, Paris est passé à la vitesse supérieure hier. Cette fessée infligée à Saint-Etienne lui permet de basculer sereinement sur un mois de septembre où les choses sérieuses vont commencer. La perspective des deux premiers matchs de poule de la Ligue des champions, dont la réception du grand Barça le 30, a réveillé l’appétit de l’ogre parisien.