Ligue 1: Rennes gâche le sacre du PSG
FOOTBALL – Les Bretons se sont imposés au Parc des Princes (1-2)…Romain Baheux, au Parc des Princes
A la ligne «champion de France 2014», on ne rajoutera pas un petit astérisque pour mentionner l’affaire et on l’aura sans doute oublié dans quelques semaines. Mais au moment de célébrer son deuxième titre de rang, le quatrième de son histoire, c’est quand même dommage. Sacré avant même le coup d’envoi grâce au nul de Guingamp à Monaco plus tôt dans la soirée (1-1), le PSG a été incapable de fêter l’événement comme il se doit devant son public. Battus par Rennes (1-2), leur premier revers de la saison à domicile en championnat, les hommes de Laurent Blanc ont célébré d’une drôle de manière leur doublé.
Zlatan n’a rien changé
Est-ce le relâchement logique, inévitable d’un match sans enjeu? Le prolongement des laborieuses dernières semaines? L’envie de ne pas trop se fouler avant la Coupe du monde? Pour expliquer la prestation parisienne, sans doute faut-il prendre un peu de tout ça. Pourtant lancé pour une belle fête par les «on est les champions, on est les champions» du Parc des Princes et la rapide ouverture du score d’Ezequiel Lavezzi (1-0, 3e), le PSG a certes dominé mais a réalisé une première mi-temps très éloignée de son statut de champion. Punis par Kadir (1-1, 23e) et Ntep (1-2, 27e), les Parisiens ont bouclé les quarante-cinq premières minutes sous les sifflets d’une partie du public. Surréaliste un soir de titre.
On s’est alors dit que le héros de la soirée n’était pas encore sur la pelouse. Sur le banc au coup d’envoi, Zlatan Ibrahimovic a fait son retour peu avant l’heure de jeu, plus d’un mois après sa blessure. Mais même avec leur star, les Parisiens ne sont pas parvenus à faire plier une équipe rennaise venue assurer son maintien et expier une indigne finale de Coupe de France perdue contre Guingamp. Pas de quoi empêcher les hommes de Laurent Blanc de fêter leur titre en se regroupant dans le rond central pour le début d'une nuit de célébration. Les Guingampais mériteront bien un toast ou deux.