Ligue des champions: Que peut apporter le retour de Jérémy Ménez au PSG?
FOOTBALL – L'attaquant parisien est dans le groupe pour affronter l’Olympiakos…Romain Baheux
Son dernier match officiel avait été illuminé d’un but sur la pelouse de Gerland en mai, synonyme de titre pour le PSG. Pour sa reprise après son opération d’une hernie discale début juillet, Jérémy Ménez a fait dans la discrétion. Une soixantaine de minutes dans un match amical contre Créteil, organisé dans le secret d’un huis clos au Camp des Loges pendant la trêve internationale. A l’arrivée, une prestation plutôt convaincante, à en croire l’un des témoins de cette opposition, remportée par les banlieusards (3-1). «Il a été assez actif pour un premier match, motivé et à l’écoute. Il a été très mûr et très mature pour ne pas trop s’engager, raconte l’entraîneur cristolien Jean-Luc Vasseur. C’est de bon augure pour la suite.»
Pour Daniel Bravo, «Ménez peut gagner sa place à gauche»
La suite, c’est maintenant. Prévu pour le déplacement à Bordeaux vendredi (0-2), son retour a été contrarié par des calculs rénaux et un passage par la case hôpital il y a une semaine. Le voilà dans le groupe de vingt-et-un joueurs parisiens pour la première rencontre de Ligue des champions de la saison contre l’Olympiakos ce mardi. Au mieux, Ménez devrait entrer en cours de match contre les Grecs pour retrouver progressivement des sensations. «Il ne sera pas éblouissant de suite, prévient Daniel Bravo, consultant pour Canal+. Quand il sera bien, ça fera une arme en plus pour le PSG avec ses qualités de dribbleur.»
Mais dans quel rôle? La saison dernière, Jérémy Ménez avait assez mal supporté son statut de joker dans l’équipe de Carlo Ancelotti. Avec l’arrivée de Laurent Blanc et un PSG parti vers un 4-3-3, l’international français peut espérer un nouveau rôle même si la concurrence est encore plus forte avec l’arrivée d’Edinson Cavani. «Le 4-3-3 est plus fait pour lui car il a moins besoin de défendre qu’en 4-4-2, note Daniel Bravo. Si Cavani joue à droite et Ibrahimovic dans l’axe, il peut gagner sa place à gauche. C’est l’un des plus forts de l’effectif mais il doit comprendre que la concurrence doit lui permettre d’être meilleur.»