Samir Nasri reconnaît «ne pas avoir été bon pendant huit mois»
FOOTBALL•Dans un entretien donné au «Times», le milieu de terrain français avoue qu'il n'était «pas bien dans sa tête»...20 Minutes avec AFP
En route pour la rédemption? Après un premier mea culpa début avril, Samir Nasri a de nouveau battu sa coulpe samedi. L'international français, critiqué par son entraîneur Roberto Mancini durant sa saison avec Manchester City, a reconnu «ne pas avoir été bon pendant huit mois», dans un entretien publié aujourd'hui par le Times. «Pendant huit mois, je n'ai pas été bon. Je comprends ce qu'a dit l'entraîneur car c'est frustrant d'avoir un joueur de qualité qui n'a pas de bonnes performances», a concédé le milieu de terrain.
«Je n'étais pas bien dans ma tête»
«A un certain moment, il n'y a plus qu'à mettre (ce joueur) sur le banc et aller voir la presse pour obtenir une réaction. Et ça a marché. Avant, je n'acceptais pas bien les critiques en public, mais (Mancini) veut que les joueurs donnent le meilleur d'eux-mêmes parce qu'il doit gagner, sinon on le renvoie. Il faut l'accepter, travailler dur et montrer des choses sur le terrain», a ajouté Nasri.
Concernant l'équipe de France, le Marseillais a affirmé avoir longtemps souffert de l'élimination des Bleus en quarts de finale de l'Euro par l'Espagne. «Je n'étais pas bien dans ma tête. Il n'y a que depuis le match contre Newcastle (le 30 mars) que je me sens de nouveau bien. Depuis, j'ai de bonnes performances car c'est clair dans ma tête», a-t-il confié.
«Je le regrette. Pendant neuf mois, c'était moi contre tout le monde, alors qu'en fait ce n'était pas le cas», a affirmé Nasri. L'international tricolore assure d'ailleurs «ne pas avoir été fâché» que Didier Deschamps ne le sélectionne plus et se dit «prêt à revenir et à jouer demain» pour les Bleus.
Concernant son avenir en club, Nasri a affirmé vouloir rester à City. «Je veux montrer à tout le monde, aux fans, aux gens du club qui m'ont fait confiance qu'ils n'ont pas encore vu le vrai Samir. Je ne suis pas le genre de gars qui s'en va à la première difficulté», a-t-il conclu.