Général: 1. Froome 2. Valverde 3. Mollema

Maillot vert: 1. Sagan 2. Cavendish 3. Greipel

Maillot à pois: 1. Rolland 2. Froome 3. Porte

Meilleur jeune: 1. Kwiatkowski 2. Quintana 3. Bardet

Le profil de l’étape

Baroudeurs, levez-vous. Cette étape est faite pour vous. Problème, depuis le début de ce Tour, aucune échappée ou presque n’arrive au bout. Alors que le peloton poursuit sa descente vers les Alpes, il n’y aura pas grand-chose sur le parcours pour animer cette étape. Un tout petit col de 4e catégorie aux allures de dos d’âne, un sprint intermédiaire et pourquoi pas, cette petite bosse en toute fin d’étape. Si un puncheur a les jambes pour surprendre les sprinters, ce sera à cet endroit.

Les favoris

*** Les sprinteurs de renom: Cavendish, Kittel, Greipel, Sagan

** Les sprinteurs outsiders: Kristoff, Goss, Lobato, Ferrari, Degenkolb, Van Poppel

* Les baroudeurs: Roy, Hoogerland, Boom, Lemoine, Flecha, Kadri

Le résumé anticipé

Aucune victoire d’étape française depuis le début de ce Tour de France, il n’en fallait pas plus aux équipes tricolores pour organiser une AG exceptionnelle. Autour du car Ag2r, les directeurs sportifs français concluent le «pacte de Tours», une alliance qui vise à glisser dans l’échappée plusieurs coureurs d’équipe Made in France et à désorganiser le peloton si celui-ci met son train en route pour les sprinteurs. Dès le km 0, les Sojasun, Cofidis et Fdj.fr s’excitent tour à tour pour lancer l’échappée du jour. Douze coureurs la composent dont huit portent des maillots locaux. El Fares, Lemoine, Roy, Levarlet, Veilleux, Vichot, Kadri et Minard passeront la journée à l’avant. Tout se déroule parfaitement jusqu’à 50km de l’arrivée. Echaudé par de nouveaux jets de pisse et le retour du lanceur de clous sur la route, Mark Cavendish demande à son équipe de rattraper les fuyards. Face au vent, le peloton met les plus faibles dans le rouge, avale l’échappée, mais ne peut rien pour contrer l’attaque décisive de Philippe Gilbert dans la cote de la Bruère Allichamps à moins de 10 bornes de l’arrivée. Seul Peter Sagan peut suivre le champion du monde qui malgré ses efforts, se fait laminer au sprint par le Slovaque. Derrière, William Bonnet lève les bras sur la ligne en réglant le sprint du peloton. «On ne m’a pas dit qu’il y a avait deux gars devant dans l’oreillette.» Pour la première victoire française, il faudra encore attendre.