Tour de France 2013: La crédibilité de Belkin (ex-Blanco) dans la lutte contre le dopage
CYCLISME•20 Minutes vous propose un classement des équipes en fonction de leur crédibilité dans la lutte contre le dopage...La rédaction sport
Belkin (ex-Blanco)
Note: * * *
Passif des coureurs sous contrat
Luis Leon Sanchez: Son nom apparaît dans l’affaire Chinatown en 2009 et Galdo en 2011. Il est suspendu provisoirement par Blanco en février dernier après ouverture d’une enquête interne afin de déterminer s'il a été client du docteur. L’enquête interne le blanchit en mai.
Passif du staff
Jeroen Blijlevens: Exclu du Tour de France en 1998 avec l’équipe TVM.
Erik Dekker: Empêché de prendre le départ des championnats du monde 1999 pour un taux d’hématocrite à 52%, mais son équipe et sa fédération prouvent qu’il y a eu des irrégularités dans les prélèvements.
Attitude de l’équipe face au dopage
C’est à la suite des révélations d’Armstrong que le sponsor Rabobank s’est retiré du cyclisme, écœuré. Blanco devient le prête-nom d’une équipe qui s’appellera désormais Belkin (une marque de matériel informatique) dès le Tour de France 2013. Sous Rabobank, huit coureurs ont avoué des pratiques dopantes, notamment au milieu des années 2000: Michael Boogerd, Danny Nelissen, Marc Lotz, Thomas Dekker, Levi Leipheimer, Michael Rasmussen, Grischa Niermann, et le manager Theo de Rooij. Pour l’instant, aucun cas positif n’a sali l’équipe depuis qu’elle a été renommée. Mais en début d’année, une enquête interne a été menée sur l’un des médecins de l’équipe, Dion Van Bommel, accusé par Rasmussen d’être l’un de ses préparateurs. Enquête qui n’a débouché sur aucune sanction. L’équipe est dans une période probatoire pour intégrer le MPCC depuis février 2013.
Le classement:
5 étoiles
4 étoiles
Sky, Orica, FDJ.fr, Europcar, Cofidis, Garmin
3 étoiles
Vacansoleil, Lotto, AG2R, Cannondale, Omega, Belkin, BMC
2 étoiles
Euskaltel, Movistar, RadioShack, Saxo
1 étoile
Pourquoi un classement de crédibilité des équipes dans la lutte contre le dopage?
Retrouvez l'interview de Pierre Ballester, auteur de "Fin de cycles, autopsie d'un système corrompu"