Le champion du monde en titre, Lewis Hamilton (Mercedes), a bien commencé l'année en remportant le GP d'Australie, dimanche à Melbourne, puis il a confié qu'il espérait «de belles bagarres» contre Ferrari, «qui a passé un cap». A noter que ce Grand Prix a été très mouvementé, puisque seulement onze voitures ont terminé la course.

Qu'est-ce que ça vous fait d'être sur le podium de cette 1re course de la saison?

C'est la première fois que je gagne à Melbourne depuis 2008, alors je suis très honoré d'être ici et de pouvoir remercier nos fans qui sont fantastiques. Nico (Rosberg) a été très rapide pendant toute la course et il fallait vraiment bien gérer la quantité d'essence et l'état de mes pneus, car je ne savais pas jusqu'à quand ils allaient tenir. Quand il (Rosberg) a mis la pression, j'ai pu réagir, donc tant mieux. Il a vraiment bien piloté et Sebastian (Vettel) aussi a dû faire du bon travail pour se retrouver sur le podium aujourd'hui.

Quel bilan tirez-vous, à chaud, de cette rentrée victorieuse?

C'était une course phénoménale pour nous. Nous avons fait du très bon travail pour la préparer. Je n'ai pas encore regardé les chronos des autres équipes, mais je pense que Ferrari a vraiment passé un cap. Ils vont sûrement continuer à attaquer très fort et j'espère qu'on peut s'attendre à de belles bagarres.

Trouvez-vous dommage que 15 voitures seulement aient pris le départ de cette course?

Je ne sais pas pourquoi certains pilotes n'ont pas pu prendre le départ, ni ce qu'en ont pensé les spectateurs. Ce que je sais, c'est qu'en MotoGP, par exemple, les gars sont vraiment costauds. Ils pilotent avec des côtes, des épaules ou des chevilles cassées. Si j'avais un problème, j'essaierais aussi de conduire à tout prix. Bien sûr, ce serait mieux si on avait plus de voitures sur la grille, pour les fans.