Dans une semaine, il pourrait bien devenir le nouveau patron du Racing Club de Lens. Après 24 ans de présidence Martel, Luc Dayan a des chances de représenter une nouvelle ère. Si d'ici le 30 juin, l'actuel président ne trouve pas un investisseur capable de racheter les parts du Crédit Agricole, actionnaire majoritaire du club, la banque pourrait placer l'ex-président du Losc (2000-2001) à sa place.

Il n'est pas le bienvenu à Lens
« J'ai été contacté il y a plusieurs jours par le Crédit Agricole dans l'hypothèse où Gervais Martel ne pourrait pas racheter les parts de la banque. Je leur ai répondu pourquoi pas, car ça fait partie de mon travail », nous a confirmé mardi Luc Dayan. Plus pragmatique que passionné, le dirigeant est devenu un spécialiste de la reprise de clubs en difficulté. Après Lille, Sannois Saint Gratien (2004-2007), Nantes (2007) et Strasbourg (2010), sauver le Racing pourrait bien être sa prochaine mission. Même s'il risque de recevoir un accueil plutôt froid. Comparé à un « mercenaire » dans le récent communiqué des supporters lensois, Dayan, s'il succède à Martel, pourrait débarquer en terrain hostile. « Je n'ai rien à dire là-dessus pour l'instant », a conclu un dirigeant placé sur liste d'attente.