Basket : Le rêve américain de Joakim Noah
Après son grand-père Zacharie, footballeur à Sedan, et son père Yannick, vainqueur à Roland-Garros en 1983, Joakim Noah a prolongé l'incroyable dynastie familiale, lundi soir. Emmené par son pivot « franco-camerouno-suédo-amerloque » comme l'intéress...©2006 20 minutes
Après son grand-père Zacharie, footballeur à Sedan, et son père Yannick, vainqueur à Roland-Garros en 1983, Joakim Noah a prolongé l'incroyable dynastie familiale, lundi soir. Emmené par son pivot « franco-camerouno-suédo-amerloque » comme l'intéressé aime à se décrire, l'université de Florida a remporté à Indianapolis le premier titre universitaire de son histoire face à UCLA (73-57).
Auteur de 16 points, 9 rebonds et 6 contres, Noah a été logiquement désigné « most oustanding player » (meilleur joueur) du Final Four, après avoir permis aux Gators d'assommer les Bruins. « Je suis sur un petit nuage, témoignait le jeune homme. Je ne me suis jamais aussi bien senti de toute ma vie. » Aussi décontracté que son père dans une arène sportive, Joakim s'est même permis de répondre aux invectives des pom pom girls d'UCLA. « C'est dur d'entendre de vilaines choses de la part de filles si belles, plaisantait-il après coup. Mais je me suis concentré sur le match, tout en leur faisant des clins d'oeil de temps en temps. »
Très mature pour ses 21 ans, Joakim Noah va désormais prendre la plus grosse décision de sa carrière : rester à Gainesville pour y poursuivre ses études ou sauter le pas vers la prestigieuse et lucrative NBA, prête à l'accueillir en juin prochain. « Pour l'instant, il va juste s'éclater et profiter de cette victoire, il aura le temps de voir par la suite, estime son père Yannick, évidemment présent à Indianapolis. Mais je n'aurai rien à voir dans sa décision. »
S. B.