BEAU GOSSESergio Parisse, le latin lover

Sergio Parisse, le latin lover

BEAU GOSSELe capitaine de la Squadra Azzura et du Stade Français voit la vie en rose...
Julie Lévy-Marchal

Julie Lévy-Marchal

Sergio Parisse (prononcer Parissé), c’est un homme un vrai. Biberonné aux photos sensuelles depuis qu’il est arrivé en France, le capitaine du Stade Français n’a pas peur de porter du rose, preuve qu’il n’a aucun problème avec sa virilité.

Jeune éphèbe argentino-italien, le beau gosse a été élu plus beau joueur de la Coupe du monde 2003. Et on n’y voit pas grand chose à redire. L’accent italien chantant du séducteur à la Marcello Mastroianni (ou Ilario d’Union Libre, pour les plus jeunes), les dents du bonheur, des muscles saillants sous le maillot moulant comme aimait les faire Max Guazzini, ce troisième-ligne fils de rugbyman a plus d’un atout.




Son physique a rendu son parcours fulgurant. Découvert par les recruteurs du club de Trévise (Italie) où il a fait ses gammes, son aisance, son potentiel athlétique, ses capacités à franchir la défense et à faire vivre le ballon sont tels que Kirwan n’hésite pas à le convoquer en équipe d’Italie pour, en juin 2002, l’emmener en tournée en Nouvelle-Zélande, où il connaîtra sa première sélection, contre les All Blacks à Hamilton (64-10), à dix-huit ans. Le troisième-ligne italien devient alors le plus jeune international de l’histoire en numéro 8.

Puissant, adroit, avec un bel instinct du jeu et une certaine élégance dans le geste, il a le don rare de bonifier tous les ballons et de savoir faire le bon geste au bon moment. Il devient rapidement capitaine de la Squaddra Azura. Et se donne les moyens de réussir. Ce latino ne craint pas l’effort et déclarait : «Soulever des tonnes de fonte pour pouvoir rivaliser avec les meilleurs dans cette Coupe du monde, c’est quelque chose de physique, et je maîtrise. Mais, à dix-sept ans, quand tu es seul, à 10 000 kilomètres de ta famille, ce n’est pas facile tous les jours.»

Parce que Sergio junior (et oui, le papa rugbyman s’appelle pareil) est un cœur tendre. Cet Apollon bâti comme une pyramide inversée (1,96 m, 112 kg) fait s’écrouler le mythe dès qu’on creuse un peu. Du latin lover, il devient Charles Ingals, cucul la praline… Depuis qu’il est marié à Alexandra Rosenfeld, ex-Miss France rencontrée en 2007 au cours d’un dîner organisé par le Stade Français, le champion de France 2007 confine à la gnan-gnanterie. Sa dame confiait à Voici : «Au quotidien, Sergio est un homme très prévenant. Le matin, il m'apporte le petit-déjeuner au lit. Le soir, quand je rentre, la table est mise et le repas est préparé. Et même s'il n'aime pas ranger, il le fait, sans que je lui demande !»

Le récit de leur mariage, célébré par l’Abbé Yannick, probablement un ami de Max Guazzini (producteur de disques de chants grégoriens et bigots s’il en est !) est à lui seul une ode au kitsch. Vendu au magazine Gala, cet événement pourtant intime a été relaté par le journal people. Extrait qu’on vous laisse savourer. « A 18 heures, c'est sur la musique du film Le Parrain (clin d'œil à la famille et aux amis italiens du sportif) qu'Alexandra est arrivée, au bras de son papa, sur un bateau en fleurs. Une heure plus tard, le coup d'envoi de la fête a été donné. Les proches des deux tourtereaux - parmi lesquels on retrouvait notamment les rugbymen Julien Dupuy, Pierre Rabadan, Benjamin Kayser et leurs moitiés -, ont trinqué avec du champagne Nicolas Feuillatte et ont dégusté les mets concoctés par Pierre Augé (finaliste de l'émission Top Chef). Ce dernier a ravi les papilles de chacun avec son succulent bœuf Rossini. »


Ils ont osé remettre ça avec la naissance d’Ava, leur premier enfant. A quand la vidéo de Sergio changeant la couche de la demoiselle? Stooooooooooop. On a déjà le cœur au bord des lèvres. Parisse plus ce que c’était…