Foot: Mohamed Bin Hamman fait appel de sa suspension par la Fifa
Mohamed Bin Hammam, l'ancien président qatari de la Confédération asiatique de football (AFC) radié à vie par la Fifa pour corruption, a indiqué jeudi sur son blog qu'il avait fait appel de la sanction.© 2011 AFP
Mohamed Bin Hammam, l'ancien président qatari de la Confédération asiatique de football (AFC) radié à vie par la Fifa pour corruption, a indiqué jeudi sur son blog qu'il avait fait appel de la sanction.
"Je vais continuer à me battre pour prouver mon innocence et démontrer que ma suspension était une décision politique et constitue un abus de pouvoir visant à m'empêcher de briguer la présidence de la Fifa", a écrit Bin Hammam sur son blog.
L'affaire avait éclaté fin mai, juste avant l'élection présidentielle à la Fifa où Bin Hammam, 62 ans, était opposé au président sortant, le Suisse Joseph Blatter, finalement réélu.
Bin Hammam était accusé d'avoir voulu acheter des voix lors d'une réunion de la Confédération du football caribéen début mai à Trinité et Tobago, avec des enveloppes contenant 40.000 dollars (28.000 euros).
Le Qatari avait alors retiré sa candidature juste avant son premier passage le 29 mai devant le comité d'éthique de la Fifa qui l'avait suspendu à titre provisoire, le temps d'une enquête interne.
Blatter, seul candidat en lice, avait été réélu dans une ambiance délétère le 1er juin, le mot de corruption étant sur toutes les lèvres. Bin Hammam a ensuite été radié à vie par la Fifa le 23 juillet.
L'homme d'affaires qatari a ajouté sur son blog qu'il n'avait aucun espoir de voir son appel accepté et qu'il se réservait toujours le droit de porter l'affaire devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
"J'ai soumis mon cas à la commission d'appel de la Fifa, pas avec l'espoir de voir la justice l'emporter mais afin de respecter le protocole et de pouvoir saisir ensuite le Tribunal Arbitral du Sport", a-t-il expliqué.
"C'est mon opposant (Jospeh Blatter, ndlr) qui décide de la composition de la commission d'appel et dans cette affaire, comme prévu, le juge est le rival", a-t-il ajouté.