TENNISRoland-Garros: L'art de Federer son public, par Maître Roger

Roland-Garros: L'art de Federer son public, par Maître Roger

TENNISLe Suisse devrait bénéficier du soutien du Central, lors de sa finale contre Nadal, dimanche...
Romain Scotto, à Roland-Garros

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Gustavo Kuerten avait eu l’idée - mainte fois plagiée - de dessiner un cœur XXL avec sa raquette sur la terre. Pour se mettre le public de Roland-Garros dans la poche, Roger Federer a une tactique plus simple. «J'essaie de parler Français! Je n'y arrive pas très bien, je fais plein de fautes. C'est peut-être ça...» En réalité, le finaliste de Roland-Garros n’explique pas vraiment la fascination du public à son égard. Le Suisse est pourtant le chouchou numéro un des Parisiens. Après sa victoire contre Novak Djokovic, il a reçu la plus belle ovation du tournoi. Les «Ro-ger! Ro-ger! Ro-ger!», lancés en chœur vendredi soir, lui ont même arraché une petite larmichette.
dessiner un cœur XXL avec sa raquette sur la terre
Gustavo Kuerten avait eu l’idée - mainte fois plagiée - de dessiner un cœur XXL avec sa raquette sur la terre. Pour se mettre le public de Roland-Garros dans la poche, Roger Federer a une tactique plus simple. «J'essaie de parler Français! Je n'y arrive pas très bien, je fais plein de fautes. C'est peut-être ça...» En réalité, le finaliste de Roland-Garros n’explique pas vraiment la fascination du public à son égard. Le Suisse est pourtant le chouchou numéro un des Parisiens. Après sa victoire contre Novak Djokovic, il a reçu la plus belle ovation du tournoi. Les «Ro-ger! Ro-ger! Ro-ger!», lancés en chœur vendredi soir, lui ont même arraché une petite larmichette.
Roger Federer
Gustavo Kuerten avait eu l’idée - mainte fois plagiée - de dessiner un cœur XXL avec sa raquette sur la terre. Pour se mettre le public de Roland-Garros dans la poche, Roger Federer a une tactique plus simple. «J'essaie de parler Français! Je n'y arrive pas très bien, je fais plein de fautes. C'est peut-être ça...» En réalité, le finaliste de Roland-Garros n’explique pas vraiment la fascination du public à son égard. Le Suisse est pourtant le chouchou numéro un des Parisiens. Après sa victoire contre Novak Djokovic, il a reçu la plus belle ovation du tournoi. Les «Ro-ger! Ro-ger! Ro-ger!», lancés en chœur vendredi soir, lui ont même arraché une petite larmichette.
Après sa victoire contre Novak Djokovic
Gustavo Kuerten avait eu l’idée - mainte fois plagiée - de dessiner un cœur XXL avec sa raquette sur la terre. Pour se mettre le public de Roland-Garros dans la poche, Roger Federer a une tactique plus simple. «J'essaie de parler Français! Je n'y arrive pas très bien, je fais plein de fautes. C'est peut-être ça...» En réalité, le finaliste de Roland-Garros n’explique pas vraiment la fascination du public à son égard. Le Suisse est pourtant le chouchou numéro un des Parisiens. Après sa victoire contre Novak Djokovic, il a reçu la plus belle ovation du tournoi. Les «Ro-ger! Ro-ger! Ro-ger!», lancés en chœur vendredi soir, lui ont même arraché une petite larmichette.


«Les gens savent à quel point j'adore Roland-Garros, à quel point cela me tient à cœur, ça suffit largement. Chacun a son caractère et c'est ce qui est beau dans le tennis. Chacun est différent.» Le numéro 3 mondial, lui, incarne une certaine idée de la classe. Jamais un mot de travers, un jeu d’une pureté de cristal, une élégance princière. Partout où il passe, Federer déclenche les vivats. Même contre Gaël Monfils, pourtant à la maison, le public parisien lui a réservé l’ovation la plus soutenue.
tennis
«Les gens savent à quel point j'adore Roland-Garros, à quel point cela me tient à cœur, ça suffit largement. Chacun a son caractère et c'est ce qui est beau dans le tennis. Chacun est différent.» Le numéro 3 mondial, lui, incarne une certaine idée de la classe. Jamais un mot de travers, un jeu d’une pureté de cristal, une élégance princière. Partout où il passe, Federer déclenche les vivats. Même contre Gaël Monfils, pourtant à la maison, le public parisien lui a réservé l’ovation la plus soutenue.


Rafa plus humain et plus populaire


Ce devrait encore être le cas dimanche contre Rafael Nadal dont les rapports avec le public pourraient être l’objet d’une Telenovela. Dans le clan de l’Espagnol, personne n’a oublié les sifflets et l’explosion de joie lors de sa défaite contre Soderling, il y a deux ans. A l’époque, l'oncle Toni s’était même emporté: «Il y a seulement un type de supporter pire que les supporters français, ce sont les supporteurs parisiens.» Cette année, la cote de Rafa est bien meilleure. Ses premiers tours au forceps lui ont donné un côté plus humain. Mais il faut encore cravacher pour rivaliser avec Roger.
Rafael Nadal
Ce devrait encore être le cas dimanche contre Rafael Nadal dont les rapports avec le public pourraient être l’objet d’une Telenovela. Dans le clan de l’Espagnol, personne n’a oublié les sifflets et l’explosion de joie lors de sa défaite contre Soderling, il y a deux ans. A l’époque, l'oncle Toni s’était même emporté: «Il y a seulement un type de supporter pire que les supporters français, ce sont les supporteurs parisiens.» Cette année, la cote de Rafa est bien meilleure. Ses premiers tours au forceps lui ont donné un côté plus humain. Mais il faut encore cravacher pour rivaliser avec Roger.


Entre le Suisse et ses fans, cela dépasse le cadre du tennis. Il compte d’ailleurs sur le soutien populaire pour enfin battre le Majorquin dans son jardin. C’est ce qu’il a confié en tête-à-tête au public du Central juste après sa victoire contre Djoko. Puis il a développé un peu plus tard: «Cela me fait plaisir de jouer dans une telle ambiance… Ce serait normal de voir cela en Suisse, quand je joue là-bas, que les gens soient derrière moi. Mais on n'a pas de Grand Chelem chez nous. Alors quand je reçois une ovation et que je sens le public m’encourager, ça me rend très fier.» Le public aussi est fier de son Roger.
tennis
Entre le Suisse et ses fans, cela dépasse le cadre du tennis. Il compte d’ailleurs sur le soutien populaire pour enfin battre le Majorquin dans son jardin. C’est ce qu’il a confié en tête-à-tête au public du Central juste après sa victoire contre Djoko. Puis il a développé un peu plus tard: «Cela me fait plaisir de jouer dans une telle ambiance… Ce serait normal de voir cela en Suisse, quand je joue là-bas, que les gens soient derrière moi. Mais on n'a pas de Grand Chelem chez nous. Alors quand je reçois une ovation et que je sens le public m’encourager, ça me rend très fier.» Le public aussi est fier de son Roger.