Mondial 2018-2022: Le Conmebol réfute les accusations de corruption

Mondial 2018-2022: Le Conmebol réfute les accusations de corruption

La Fédération sud-américaine de football (Conmebol) a répondu vivement mardi aux accusations de corruption pour l'attribution des Mondiaux-2018 et 2022, en qualifiant notamment l'un de ses principaux détracteurs d'"imposteur sans aucune crédibilité".
© 2011 AFP

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La Fédération sud-américaine de football (Conmebol) a répondu vivement mardi aux accusations de corruption pour l'attribution des Mondiaux-2018 et 2022, en qualifiant notamment l'un de ses principaux détracteurs d'"imposteur sans aucune crédibilité".

L'ancien président démissionnaire du comité de candidature anglaise pour le Mondial-2018, Lord David Triesman, "essaye de masquer son fiasco avec de fausses accusations que ne sont étayées d'aucune preuve", a estimé Nestor Benitez, porte-parole du Conmebol. "C'est un grand imposteur", a-t-il poursuivi.

M. Triesman, a mis en cause mardi devant la commission d'enquête parlementaire britannique plusieurs membres de la Fifa, les accusant de comportements "incorrects et non éthiques".

Il a notamment cité Jack Warner, l'influent président de la Concacaf (Amérique du Nord et centrale) ainsi que le président du Conmebol, le Paraguayen Nicolas Leoz, celui de la Fédération brésilienne Ricardo Teixeira et celui de la Fédération thaïlandaise Worawi Makudi.

Si, selon M. Triesman, Jack Warner aurait demandé de l'argent pour son soutien -- en vue notamment de la construction d'écoles à Trinidad -- Nicolas Leoz l'aurait, lui, troqué contre une distinction honorifique, refusée.

"C'est faux que le Dr. Nicolas Leoz a demandé le titre de +Sir+, comme s'il lui manquait des titres et décorations", a rétorqué M. Benitez.

"Ces gens ne peuvent concevoir que l'on dise non à l'Angleterre, a-t-il renchéri. Tout le monde sait que le Conmebol avait soutenu la candidature de l'Espagne et du Portugal pour le Mondial-2018.

L'Angleterre, candidate à l'organisation du Mondial 2018, a été éliminée dès le premier tour d'un scrutin remporté par la Russie. Pour 2022, c'est le Qatar qui a été désigné.

Selon le député britannique Damian Collins, des éléments non encore divulgués d'une enquête de l'hebdomadaire Sunday Times prouvent que le Camerounais Issa Hayatou, vice-président de la Fifa et président de la Confédération africaine (CAF), et un autre membre du comité exécutif, l'Ivoirien Jacques Anouma, ont monnayé leur vote pour le Qatar.

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