Trop, c’est trop. Déjà privé de ses internationaux pendant les deux premières journées du Tournoi des Six Nations, le Stade Toulousain – au même titre que Biarritz, Clermont ou Perpignan, clubs pourvoyeurs d’internationaux - évoluera une nouvelle fois sans eux, ce week-end en top 14 face à Biarritz. Alors que le tournoi fait relâche. La raison: une convocation à Marcoussis, le centre d’entraînement du XV de France, jeudi, pour préparer la rencontre face à l’Angleterre. De quoi fâcher tout rouge Jean-Baptiste Elissalde, l’entraîneur des arrières des champions d’Europe.

«Une aberration du calendrier»

«C’est une aberration du calendrier, s’emporte-t-il. Il ne faut en vouloir ni à l’équipe de France, ni aux clubs mais il faut vite trouver des solutions car on ne peut pas continuer comme ça. On se met des bâtons dans les roues tout seul, aussi bien pour les clubs que pour l’équipe de France, car ce n’est pas deux jours de boulot en plus à Marcoussis qui vont nous faire gagner en Angleterre.» Avant d’ajouter: «Certains auraient pu jouer, on aurait pu s’arranger».

Jeune retraité, JBE conclut sur une comparaison pleine de sens. «Si on demandait au Real de Madrid, au FC Barcelone ou à Manchester United de continuer le championnat sans leurs internationaux, ils ne le feraient pas. Alors pourquoi est-ce que nous on continuerait de le faire?»