Mise à jour: C'est officiel: La Fédération Française de Football (FFF) a signifié à Nicolas Anelka son exclusion de l'équipe à la suite de ses propos injurieux envers Raymond Domenech. Le sélectionneur aurait demandé des excuses de la part de l'avant-centre des Bleus, qui ne se serait pas executé. IL partira du camp de base samedi dans la soirée. En début d'après-midi, plusieurs membres du conseil fédéral présents à Knysna (dont le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes et le directeur délégué, Jean-Louis Valentin) se sont réunis pour statuer sur le cas Anelka.

C'est au cours de cette réunion, que les membres de la fédération refusent d'appeler conseil de discipline, il a été décidé de renvoyer le joueur de l'équipe. En une phrase, une insulte gratuite, froide et consternante, Nicolas Anelka a peut-être résumé tous les maux qui rongent l'Equipe de France depuis maintenant un mois. En effet, à la mi-temps du match contre le Mexique, alors que le score était toujours de 0-0 (et la France toujours largement en course pour se qualifier), l'attaquant de Chelsea aurait répondu à Raymond Domenech, qui lui demande d'arrêter de décrocher. Rapportée par L'Equipe, cette discussion aurait rapidement tourné au règlement de comptes.

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«L'avant-centre conteste, explique le quotidien. Domenech menace alors de le remplacer quand la réplique d'Anelka fuse, instantanée et saisissante: "Va te faire enculer, sale fils de pute"». Quelques minutes après, Gignac entre en jeu à la place d'Anelka, qui file à la douche. Au milieu des rancoeurs et des batailles d'égos, cette insulte pourrait sonner comme le point d'orgue d'un désastre collectif complet. Le sourir narquois d'Anelka face aux caméras après le match, ou du doigt d'honneur de Gallas aux journalistes de TF1 en zone mixte, événements toujours rapportés par le quotidien sportif dans son édition du 19 juin, ne feraient qu'ajouter de l'eau à ce moulin. Après tout cela, on voit mal comment les Bleus pourraient se relever contre l'Afrique du Sud...

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