Condamné en première instance à six mois de suspension, dont trois avec sursis, dans l’affaire du « crachat de Casablanca », Fabien Barthez a passé près de trois heures et demie hier dans les locaux de la Fédération française. Convoqué devant les treize membres de la commission supérieure d’appel de la FFF, le gardien de l’OM pourrait écoper ce matin de six mois ferme, comme le prévoit le règlement en cas de crachat sur un arbitre. Si Fabien Barthez s’est refusé à tout commentaire à sa sortie, le président du directoire de l’OM, Pape Diouf, semblait plutôt optimiste : « La commission a pris en compte tous les éléments, à charge comme à décharge. » Le club aurait par ailleurs proposé à la commission que Barthez exécute des travaux d’intérêt général en plus de la sanction initiale. Malgré cet optimisme, on se dirige ce matin vers une peine incompressible de six mois. Ce qu’avaient implicitement souhaité les instances du sport français, au premier rang desquelles le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, et le ministre des Sports, Jean-François Lamour. S. B.