Billy Ketkeophomphone se fait un nom
•Première titularisation et premier but. Billy Ketkeophomphone n'a pas tardé à justifier le choix de Pascal Janin de l'aligner d'entrée contre Biesheim (3-1), au 7e tour de la Coupe de France, ce week-end. Les supporters du Racing et les journalistes ...Première titularisation et premier but. Billy Ketkeophomphone n'a pas tardé à justifier le choix de Pascal Janin de l'aligner d'entrée contre Biesheim (3-1), au 7e tour de la Coupe de France, ce week-end. Les supporters du Racing et les journalistes ont tout aussi rapidement synthétisé son nom en Ketkeo pour en faciliter la prononciation.
A la presse, samedi soir à Biesheim, Billy Ketkeo, 19 ans, confie tout sourire. « Je suis très heureux d'avoir marqué pour ma première apparition avec les pros même si je n'arrive pas trop à le faire ressentir. » Il ponctue sa phrase d'un « Il faut continuer de travailler ». Une rengaine qui revient souvent dans le discours du stagiaire strasbourgeois. L'ailier droit est plus à l'aise pour raconter son but, pas anecdotique puisqu'il permit au RCS de revenir à la hauteur de Biesheim (1-1 à la 27e) : « J'ai suivi une déviation de Nicolas (Fauvergue). Le ballon était devant moi, j'ai tiré du droit. » Dans le piètre match livré par le Racing en Coupe de France, il est l'un des seuls à avoir su tirer son épingle du jeu. Pourtant, c'était le joueur strasbourgeois le moins aguerri, avec seulement 28 matchs de CFA (9 buts) et une seule semaine avec les pros. « Il a su saisir sa chance à l'entraînement et sur ce match. Il a des qualités, doit progresser, s'adapter au rythme », avait noté Pascal Janin, une fois la qualification obtenue.
Originaire du Val-de-Marne, Billy Ketkeo est arrivé au centre de formation du Racing à 16 ans après trois années passées à l'INF Clairefontaine. « La ville et le club m'ont plu », explique-t-il pour justifier son choix. Demi-finaliste de la Coupe Gambardella 2008 avec notamment Schneiderlin, Damour, Sommer, Gueye ou Brahmia, Billy Ketkeo avoue une prédisposition pour le couloir droit. « C'est là que j'ai plus le ballon, que je peux provoquer », explique-t-il avant d'ajouter : « Du moment que je suis sur le terrain, je veux bien jouer partout. » Capable de jouer dans l'axe comme sur un côté, Billy Ketkeo détaille ses points forts : la vitesse, la technique et une aisance des deux pieds. Il n'oublie pas ses faiblesses : « Je dois gagner en impact physique, plus m'imposer dans les duels. » On ne s'inquiète pas pour lui car « le travail paie ». W
F. H