FOOTSelon Alain Roche, Paul Le Guen était devenu parano

Selon Alain Roche, Paul Le Guen était devenu parano

FOOTEncore un règlement de comptes au PSG...
A.P.

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C’est assez rare pour être signalé, Alain Roche parle et répond surtout à Paul Le Guen. En charge du recrutement du PSG depuis six ans, l’ancien défenseur s’était fait descendre en flèche par celui qui était encore l’entraîneur du club dans une interview à «L’Equipe». Rompant avec sa langue de bois habituelle, Le Guen n’y était pas allé par quatre chemins: «J’ignorais à quel point son incompétence et sa médiocrité allaient me pénaliser».


Un mois après, «l’accusé» réplique dans un entretien accordé au «Parisien». Roche reproche à son ancien coéquipier son manque de franchise et sa paranoïa: «Je ne comprends pas ce règlement de comptes public, je ne m’attendais pas à ça de sa part. J’aurais préféré qu’il me dise les choses en face et qu’il me dise ce qu’il me reproche. Je mets ça sur le compte de la paranoïa et de son entourage très néfaste.»

«Je n’ai pas milité pour qu’il parte»


Bref, les relations entre les deux hommes étaient glaciales, ce que ne cache pas Alain Roche: «On ne formait pas une équipe. Paul fait confiance à très peu de monde. Il se protège, c’est normal, le métier d’entraîneur est très dur. Mais avec la pression, il était devenu paranoïaque.» Roche affirme également que Le Guen avait validé les arrivées des Brésiliens Everton et Souza, bides du mercato d’hiver 2007. «On fait ce coup car on est en panique totale! Gouffran doit venir et change d’avis au dernier moment, Gallardo est parti, l’effectif est limite. Souza, tout le monde le voulait, Paul avait donné son accord.»


Suspecté d’être à l’origine de la disgrâce de Le Guen auprès de Sébastien Bazin, Roche dément être à l’origine du départ du Breton. «On m’a demandé mon avis sur lui, point. Je n’ai pas milité pour qu’il parte. Ce n’est pas mon avis qui a influencé Sébastien Bazin (actionnaire principal du club). Personne ne peut l’influencer», estime ce proche du nouvel du PSG, Antoine Kombouaré. Paul Le Guen a une autre version.