Après Brandao, Marseille tient sa deuxième recrue offensive du mercato. Comme l'annonçait Eric Gerets en fin de matinée, Sylvain Wiltord a été présenté jeudi après-midi à la Commanderie. Ecarté des terrains à Rennes, l'ancien attaquant des Bleus est prêté pour au club phocéen jusqu'à la fin de la saison.

Il portera le numéro 22, laissé libre par Samir Nasri après son départ vers Arsenal et ne pourra être aligné en Coupe de l'UEFA, ayant déjà pris part à la compétition avec son ancienne équipe. «A la suite de nos nombreuses blessures offensives, je voulais absolument un attaquant de pointe, nous avons eu l'opportunité de le prendre pour six mois», explique le coach marseillais.

«Un plus dans le vestiaire»

«Tous les renseignements pris sur lui étaient très positifs, je n'ai pas hésité à le prendre sur cette période et peut-être plus, on verra cela après», précise Gerets, louant l'expérience du joueur et estimant qu'il pouvait «amener un plus dans le vestiaire».

Désireux de poursuivre sa carrière dans un club de premier plan, l’ancien international s’est vite laissé convaincre par le challenge marseillais. «J'avais d'autres contacts mais j'attendais le bon challenge, a expliqué la dernière recrue olympienne. Je n'ai pas voulu prendre une retraite dorée au Qatar. J'ai encore du jus et de l'envie. Je suis ici pour apporter tout ce que je sais faire.»

«Je pense toujours aux Bleus»

Concernant la concurrence à laquelle il devra faire face à Marseille, Wiltord ne s'est pas montré très inquiet: «A Arsenal ou à Lyon, il y avait 20 internationaux... Alors de la même façon je vais me battre à chaque entraînement pour m'imposer et changer la donne.» «Tant qu'il court», le champion d'Europe 2000 promet aussi «qu'il pense toujours au Bleus».

En début de semaine, Frédéric de Saint Sernin, le président du Stade Rennais, a laissé libre son joueur de signer avec le club de son choix, alors que son contrat avec le club breton court jusqu’en juin. Lors de son retour à Rennes, «Nino» entrevoyait également la possibilité d’une reconversion au sein de son club formateur, à la fin de sa carrière. Ce divorce prématuré pourrait bien remettre en cause certaines promesses.