Le meilleur moyen d’éviter les problèmes, c’est de les fuir. Ou de fuir tout court. Le maire de Kaliningrad, l’une des villes hôtes de la Coupe du monde 2018, a conseillé à ses habitants de quitter les lieux dans la mesure du possible pendant le plus grand événement sportif mondial.

« Si vous parlez anglais, aidez les touristes »

Au cours de la Coupe du Monde de football, les habitants de Kaliningrad « doivent mettre de l’ordre dans les cours d’immeubles. Et il vaut mieux prévoir de quitter la ville pour aller se reposer à la campagne », a ainsi déclaré le maire Alexandre Iarochouk sur la radio Komsomolskaïa Pravda Kaliningrad.

« La ville sera bondée, les déplacements seront difficiles, pratiquement interdits, sauf pour les navettes qui transportent les fans », a-t-il justifié. Et de poursuivre : « j’appelle tout le monde à être accueillant, gentil, à ne frapper personne. Si vous parlez anglais, aidez les touristes, donnez-leur des conseils, discutez avec eux », a demandé le maire.

Au moins un match de haut niveau entre équipes européennes

Quatre matches du Mondial 2018 doivent se jouer dans l’Arena Baltika, qui doit être fini d’ici à la fin 2017 et qui comporte 35.000 places. « Entre 70.000 et 100.000 touristes se rendront dans notre ville. Tous, bien sûr, n’iront pas au stade », a indiqué le maire, assurant que « l’un des quatre matches se déroulant à Kaliningrad, sera certainement entre deux équipes européennes de haut niveau ».

Confrontées régulièrement par le passé à de véritables bagarres rangées à grande échelle en marge de certains matches, les autorités russes ont encore renforcé leur arsenal de lutte contre les hooligans à l’approche de la Coupe du monde qu’elles ont promis sûre.