Ce n’était un secret pour personne et Lucas Pouille l’a concédé sans se cacher au JDD, mercredi : entre lui et le boss de la FFT, Bernard Giudicelli, « ce n’était pas le grand amour ».

L’actuel numéro 2 français avait été vexé en juin par un sous-entendu du patron du tennis national le visant clairement et où il lui était globalement reproché d’avoir eu des crampes au 3e tour de Roland-Garros.

« C’est derrière nous »

Selon le JDD, après de longs mois de guerre froide, les deux hommes se sont rencontrés lundi au bureau présidentiel de la FFT pour enterrer la hache de guerre. Lucas Pouille :

« « Au moment où il fait cette réflexion, à Roland, elle n’est pas juste. Pour moi, il n’y avait pas de raison de parler par presse interposée. S’il avait quelque chose à me dire, il venait me voir, on se retrouvait dans un bureau, point barre. Maintenant, on fait tous des erreurs. Ce qui s’est passé à Lille [Pouille y avait globalement snobé Giudicelli] était aussi une erreur de ma part. On s’est donc vus, on s’est expliqués en quatre murs, juste lui et moi. Maintenant, c’est derrière nous. » »

Satisfait de cet entretien, Bernard Giudicelli évoque « une bonne discussion » avec le tennisman français. Et veut aller de l’avant. « Désormais, il sait que nous sommes tous derrière lui. La page est tournée. » La prochaine pourrait bien s’écrire très prochainement. « On a tous un même objectif à la Fédération, gagner la Coupe Davis », a conclu Pouille.