Tour de France 2017: Pour Arnaud Démare, le sprint final «pouvait être très sale»... Il l'a été...
CYCLISME•Le vainqueur de la 4e étape du Tour de France sentait que l'arrivée serait mouvementée...20 Minutes avec AFP
Arnaud Démare a probablement vécu l’un des plus beaux moments de sa carrière professionnelle avec cette victoire au sprint lors de la 4e étape du Tour de France 2017, la première de sa carrière sur la Grande Boucle.
En conférence de presse, le coureur de la FDJ est revenu sur ses sensation dans la dernière ligne droite ainsi que sur les galères qu’il a connues il y a deux ans. Extraits.
>> Pouvez-vous nous raconter le sprint qui a été marqué par deux chutes ?
« On savait que ça allait être un sprint où ça allait frotter avec beaucoup de fraîcheur pour tous les coureurs car ce n’est pas une étape qui a roulé vraiment très vite. Il y a eu une première chute à 600 m, après il fallait que je me faufile pour remonter, je suis passé là où j’ai pu, j’avais peur que Kristoff ferme la porte à droite, c’est pour ça que j’ai décidé de passer à gauche. Il fallait absolument que j’aie une ouverture. C’était sûr que ça allait être un sprint qui pouvait être très sale. »
>> Comment situez-vous cette victoire par rapport à votre succès sur Milan-San Remo ?
« Personnellement, ça l’équivaut. Maintenant aux yeux du grand public, le Tour de France reste quelque chose de très connu et pas seulement pour les fans de vélo. Au niveau du grand public, c’est quelque chose d’énorme. Après, je sais que ça m’a apporté énormément de confiance de gagner Milan - San Remo (en 2016), forcément ça a joué. »
>> Il y a deux ans, vous traversiez une crise de confiance, vous imaginiez-vous gagner une étape du Tour ?
« En 2015, j’ai pas eu beaucoup de réussite, je pense que sur une journée comme aujourd’hui, j’aurais été dans la chute. Mais j’ai continué à travailler beaucoup, je n’ai pas eu de résultats mais ça n’a pas été une année de perdue.
Milan-San Remo a été quelque chose qui m’a vraiment réconforté et ça peut valoir dix victoires en 2015 de gagner Milan-San Remo. Je sais que le travail que j’ai pu faire les années passées porte ses fruits aujourd’hui.
Je récupère beaucoup mieux, j’ai gagné en maturité, en confiance pour discuter avec mes coéquipiers pour leur faire comprendre mes souhaits. J’ai vraiment une équipe à mon service, des chouettes gars que je remercie et qui font vraiment partie de toutes mes réussites. »