C’en est presque impressionnant. La France a beau être vice-championne d’Europe et mater ses rivaux les uns après les autres (exception faite pour la Biélorussie) dans son groupe de qualification pour la Coupe du monde, elle refuse de sous-estimer la lanterne rouge, avec un point, qui plus est 135e nation mondiale. Pourquoi donc ? Laurent Koscielny a donné la réponse en conférence de presse à Clairefontaine jeudi.

« « Il y a un grand écart entre nous et le Luxembourg, c’est vrai. Maintenant, je peux prendre l’exemple de l’Islande pendant l’Euro 2016. Eux, ils vont se battre avec leurs armes et essayer d’obtenir quelque chose de ce match. » »

Attention aux contres et aux coups de pied arrêtés

Impossible de faire dire au défenseur des Gunners, ni à Corentin Tolisso, passé dans la foulée devant la presse pour la première fois depuis son arrivée chez les Bleus, que les Luxembourgeois sont largement prenables et qu’ils allaient les battre à coup sûr. Il faut dire que le tandem avait bien étudié ses fiches au point de connaître les Luxembourgeois sur le bout des doigts. Coco Tolisso a ainsi évoqué « leur bon match contre la Biélorussie » et assuré que c’était un adversaire difficile. Auparavant, le Kos' avait montré la voie.

« « On connaît quelques joueurs du Luxembourg, on sait qu’ils ont eu qu’un match nul mais aussi qu’ils n’ont jamais concédé de grosses défaites, comme contre les Pays-Bas avec qui ils faisaient 1-1 jusqu’à la 75e. » »

Merci Wikipédia. Et sinon, on fait comment pour battre ce roc, ce pic, ce cap (bla, bla, bla) censé inquiéter nos Bleus ? Là encore, la réponse appartient à Lolo Koscielny. « A nous de mettre de la vitesse dans la transmission, d’être concentrés sur leurs contre-attaques, les coups de pied arrêtés. Ça sera un match piège », a conclu le défenseur central tricolore.