FOOTBALLC'est quoi le secret de Monaco, meilleure attaque d'Europe?

Monaco-Tottenham: Beau jeu, Falcao, Jardim… Comment l’ASM est devenu la meilleure attaque d’Europe

FOOTBALLL’AS Monaco reçoit ce soir Tottenham en Ligue des champions avec l'étiquette de la meilleure attaque d'Europe...
William Pereira

William Pereira

Une machine. « Uma máquina », dans la langue du prof Leonardo Jardim. roule depuis le début de la saison. On ne va pas se mentir, personne ne l’avait vu venir à part votre pote de mauvaise foi qui vous explique qu’il suivait depuis ses débuts à Madère et que ça finirait bien par arriver. On rappelle que l’année dernière, l’ASM c’était ce genre de séries bidons.

Aujourd’hui Monaco pèse 39 buts en championnat et affiche une moyenne de trois cacahuètes par match. Du coup, le club du rocher possède statistiquement la meilleure attaque d’Europe devant des monstres comme le (34) et le Barça (32). Mais comment en est-on arrivé là ? On a demandé à Jérôme Alonzo de nous aider à y voir plus clair.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Le retour de Falcao, « le facteur X » qui change tout

Pour battre des tridents diaboliques comme la MSN et la BBC (ou la BMC), même dans un championnat inférieur, il faut forcément avoir de grosses références devant. Et ça tombe bien, car le club du rocher a . Le Colombien compte déjà neuf buts en 11 apparitions depuis le début de l'exercice en cours, et Alonzo ne tarit pas d’éloges à son sujet.

«  « C’est un attaquant de classe mondiale. Il a une niaque dingue, c’est le facteur X de cette équipe. En plus, il a un vrai impact sur le groupe. »  »

Pour souligner son propos, le consultant de prend l’exemple de la dernière rencontre disputée par l’ASM, sur la pelouse de Lorient, où s’est montré décisif. « Il rentre sur le terrain et 14 secondes après (une trentaine de secondes en réalité, ndlr), il marque. Sur le but tu te dis "putain mais qu’est-ce qu’il fout là" ? Balle déviée, il est là, il reprend le ballon, 1-0. Merci et au revoir. »

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

A Monaco on marque à tous les postes (sauf aux cages, faut pas déconner)

Oui, Falcao plante, oui, il est très fort. Mais là où l’équipe de Jardim est redoutable, c’est que n’importe quel joueur peut scorer. « Le mérite revient à Leonardo Jardim qui a su instaurer un système où les joueurs sont très hauts et où le danger vient de partout. Il y a des séquences où les Monégasques attaquent à cinq devant », explique . Ce n’est donc pas un hasard si 13 joueurs ont déjà ouvert leur compteur-but cette saison.

Les remplaçants pèsent aussi dans le game

Parmi ces 13 noms, trois sont des seconds couteaux aux yeux de leur coach. Mais en dépit de leur condition de remplaçant, Mbappé, Carrillo et Boschilia ont déjà planté neuf banderilles à eux trois en L1 (soit environ 25 % des buts monégasques). « Etant fan de basket, je m’y connais en sorties de banc. Et Monaco a des sorties de banc énormes », plaisante Alonzo, qui se demande si « à part le PSG, quelqu’un peut se vanter d’avoir une telle profondeur de banc chez nous »… Bonne question.

La philosophie de jeu a radicalement changé

Plus que le nombre de buts marqués, c’est donc toute la philosophie de jeu de l’actuel deuxième de L1 qui a évolué ces derniers mois.

«  « Maintenant Jardim doit se dire "tant pis si on en prend trois là, on en mettra quatre la prochaine fois" » - Jérôme Alonzo  »

Et le consultant de France TV d’ajouter que « depuis que la qualif' en Ligue des champions a été assurée pendant l’été, il n’y a plus la même retenue qu’avant. Leo Jardim s’est libéré de la pression du résultat. A son arrivée, il avait déjà essayé d’aller de l’avant et ça n’avait pas marché. Il s’était rabattu sur un jeu pragmatique, parce que Jardim est comme toi et moi, il a pensé à son poste. » On imagine que le Portugais doit être un peu plus serein aujourd’hui…