RUGBY6 Nations: Dix idées pour que la France pourrisse bien la fête des Anglais

Tournoi des 6 Nations: Dix idées pour que la France pourrisse bien la fête des Anglais

RUGBYLes Bleus peuvent empêcher l'Angleterre de réaliser le Grand Chelem, mais pas que...
Vous avez le droit de trouver des trucs plus drôles.
Vous avez le droit de trouver des trucs plus drôles.  - Montage
R.B. et N.C.

R.B. et N.C.

C’est moche, mais c’est tout ce qui nous reste. Battus en Ecosse le week-end dernier, les Bleus n’ont presque plus rien à jouer dans ce Tournoi des 6 Nations. Et c’est ce « presque » qui est important. Puisqu’en sport, le bonheur réside parfois aussi dans le malheur de son rival (si si, avouez), l’équipe de France peut finir sur une bonne note en empêchant l’Angleterre de réaliser le Grand Chelem. Ça n’est pas arrivé à nos chers voisins depuis 2003, et c’est vraiment très important pour eux.

« Une victoire ne me satisferait pas. Je ne serai satisfait que lorsque l’Angleterre sera l’équipe numéro 1 au monde, je ne vise rien d’autre, dit l’ambitieux sélectionneur Eddie Jones. Cette victoire dans le Tournoi est une avancée sympathique pour nous, c’est un joli trophée sur l’étagère, mais il y a des poissons bien plus gros à aller chercher. A commencer par le Grand Chelem. » Raison de plus pour les rosser, donc. Mais parce que si on leur gâche la fête, autant le faire vraiment, voilà dix idées pour mériter notre French Bashing.

Massacrer leurs chants

C’est bien connu, le Français n’est pas très bon dès qu’il s’agit de baragouiner le moindre mot en anglais. Ce n’est surtout pas le moment de prendre des cours. 20 Minutes incite ainsi tous les spectateurs du Stade de France à chanter avec leur accent le plus dégueulasse le God Save The Queen ou l’hymne officieux du XV de la Rose, l’horripilant Swing Low Sweet Chariot. Jean-Michel Yaourt.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Prouver que leur petit génie est nul et le traumatiser pour les trois ans à venir

La nouvelle arme fatale des Anglais se nomme Maro Itoje. Le deuxième ligne de 21 ans (1,95m, 110 kg), champion du monde des moins de 20 en 2014, a tout pour devenir la référence mondiale à son poste et l’âme du XV de la Rose pour la décennie à venir. Il faut donc agir tant que c’est encore possible. Un Maestri bien chauffé peut aller le tamponner d’entrée dans une version modernede Chabal vs Ali Williams. Et les 79 minutes restantes, il faudra s’y mettre chacun son tour pour qu’il n’ait plus qu’une envie après ce match : retourner sous sa couette, pour longtemps. Allez, à la casse la « Vauxhall Viva (une petite voiture citadine) devenue BMW » (dixit Eddie Jones).

Reviiiiiiiiiiiens, Maro !
Reviiiiiiiiiiiens, Maro ! -  Hugh Routledge/Shutters/SIPA

Un gros match avec du jeu à la main

Si les Bleus sont aussi brouillons sur ce Tournoi, c’est aussi car Guy Novès est en train de modifier leur jeu en profondeur, en insistant sur un rugby de mouvement. Pour l’instant ça rate souvent, mais quelques lueurs d’espoirs sont apparues, notamment contre l’Irlande. « Dès qu’on peut enchaîner les mouvements qu’on travaille à l’entraînement, ça le fait, on arrive à avancer », dit Mermoz. C’est le moment de faire un match plein. Un bon gros match où ça envoie du jeu à la main dans tous les coins du terrain. Il n’y a rien qui énerve plus les Anglais que quand le monde du rugby s’enflamme sur le french flair.

Des pancartes en tribunes pour leur rappeler que 2003, c’est trèèèès loin

La dernière fois que les Anglais ont fait le grand chelem, c’était en 2003. Jonny Wilkinson n’avait pas encore marché sur le Mondial en Australie, Wayne Rooney venait de faire ses débuts avec Everton et Tony Blair était encore Premier ministre. Ça ne nous rajeunit pas. Pendant ce temps-là, la France s’en est offert deux, en 2004 et 2010. Ça vaut bien quelques banderoles assassines.

Vous avez le droit de trouver des trucs plus drôles.
Vous avez le droit de trouver des trucs plus drôles.  - Montage

Les battre sur un essai très heureux

« Le niveau de concentration est supérieur et il y a un stress positif. » On est d’accord avec le capitaine des Bleus Guilhem Guirado mais un France-Angleterre, c’est surtout le match qu’on doit gagner. Et un peu salement si possible. Pour cela, on suggère un essai ultra-heureux, comme celui de Yoann Huget dans le Crunch 2014, dans les derniers instants de la rencontre. Tellement jouissif.

François Trinh-Duc se lance dans un atelier drop

Pourtant décevant en Ecosse, le joueur de Montpellier a reçu illico presto le soutien de son sélectionneur. « François a fait le boulot. Il rate une pénalité, une transformation, ok. Mais le jour où il met ces transformations, on n’en parle pas. » Le jour où il nous claque un drop non plus. En 2010, François Trinh-Duc avait lancé le Crunch en en claquant un sur le nez des Anglais. Ça sera son challenge du match.

Faire disjoncter Dylan Hartley

Eddie Jones a surpris son monde en faisant du talonneur des Saints le nouveau capitaine du XV de la Rose. On parle quand même d’un des plus grands spécialistes des fourchettes, insultes, coups de tête et autres morsures en tout genre. Bref, ça vaudrait peut-être le coup de l’asticoter un peu pour le faire disjoncter. Histoire de fragiliser Eddie Jones, qui réussit trop bien à notre goût pour ses débuts.

Les inciter à commettre une erreur tactique

C’est la décision qui a valu à l’Angleterre de se faire éliminer de sa Coupe du monde. Au lieu de se contenter du nul contre les Gallois via une pénalité, les Anglais avaient préféré tenter la touche pour mettre l’essai et s’étaient lamentablement ramassés. Il est l’heure de faire retomber nos voisins dans ce péché d’orgueil en leur glissant dans l’oreille à chaque mêlée qu’une victoire sans quatre essais, ça serait quand même très moche. Problème, ce n’est plus Chris Robshaw qui prend les décisions dans cette équipe.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Une Haie d’honneur avec le maillot de l’Irlande

Pas de Grand Chelem pour l’Angleterre, certes, mais une victoire finale dans le Tournoi vaut bien une belle haie d’honneur. On ne plaisante pas avec les traditions au rugby. Après, rien n’empêche de pimenter un peu les choses. Pourquoi ne pas troquer le maillot bleu pour celui de l’Irlande ? Juste comme ça, pour faire un petit clin d’œil aux coéquipiers de Sexton. Et oui, en 2011, ce sont eux qui avaient privé les Anglais d’un sans-faute avec une victoire 24-8. Revivre un traumatisme au moment de célébrer un succès, ça, c’est moche.

Leur concocter un banquet bien de chez nous

Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, les Anglais n’aiment rien tant que de s’arsouiller comme s’ils étaient au pub. Consigne aux cuistots de la réception d’après-match : sortez leur votre menu le plus classe à base de cromesquis de foie gras et de tuiles au parmesan. Pas de bière, rien qui ressemble de près ou de rien à un burger et surtout pas de « fries ».

Hmmmmmmmmmm.
Hmmmmmmmmmm.  - ERIC PIERMONT / AFP