Maria Sharapova se fait défoncer sur Twitter par Jennifer Capriati
TENNIS•L'Américaine ne ménage pas la Russe, contrôlée positive...R.B. avec AFP
L’Américaine Jennifer Capriati, ancienne N.1 mondiale, a critiqué lundi sur les réseaux sociaux avec virulence la Russe Maria Sharapova qui a fait l’objet d’un contrôle antidopage positif lors de l’Open d’Australie en janvier.
Sans la citer nommément, Capriati a estimé que Sharapova devait « être dépossédée de ses titres, si tout cela était avéré », a-t-elle écrit dans une série de tweets.
a« Quel est l’intérêt pour quelqu’un de prendre un médicament pour le coeur qui aide à récupérer plus vite, à moins d’avoir un problème cardiaque ? » s’est interrogé Capriati qui a remporté trois titres du Grand Chelem (Open d’Australie en 2001 et 2002, Roland-Garros 2001).
« Je n’ai jamais choisi de tricher, quoi qu’il me soit arrivé (…) Je n’avais pas une équipe de docteurs payés à prix d’or qui trouvent une façon de contourner le règlement en attendant que la science les rattrape », a-t-elle accusé.
aaCapriati, sacrée championne olympique en 1992, a mis un terme définitif à sa carrière en 2004 après une carrière perturbée par des tourments personnels.
Sharapova a révélé lundi à Los Angeles qu’elle avait fait l’objet d’un contrôle antidopage positif lors de l’Open d’Australie.
Elle a expliqué ce contrôle positif par la prise d’un médicament, le meldonium, qui lui était prescrit depuis 2006 et qui est entrée sur la liste des produits interdits depuis le 1er janvier 2016.
« Je suis pleinement responsable, j’ai fait une énorme erreur, j’ai reçu un mail de l’Agence mondiale antidopage fin décembre et je n’ai pas contrôlé la liste pour voir si ce médicament figurait maintenant sur la liste des produits prohibés », avait expliqué Sharapova.
Le Français Gilles Simon, membre de l’équipe de France de Coupe Davis, s’est lui aussi exprimé sur l’affaire sur Twitter, préférant y voir un signe positif de la lutte antidopage de son sport.