C’est une nouvelle petite bombe lâchée par le Guardian ce mardi. Selon le journal britannique, l’enquête des juges français sur la corruption dans l’athlétisme, qui avait abouti à la mise en examen de l'ancien patron de la Fédération internationale (IAAF) Lamine Diack en novembre, s’est étendue aux conditions d’attribution des jeux Olympiques 2016 et 2020.

L’attribution des Jeux 2016 à Rio s’était décidée en 2009, celle des Jeux 2020 à Tokyo en 2013. Ces soupçons pourraient créer des remous en interne au sein du Comité international olympique (CIO), en lien avec les révélations sur le dopage et la corruption de novembre dernier concernant l’IAAF. Lamine Diack et son fils Papa Massata Diack seraient encore concernés, notamment avec la distribution de « paquets » pour influencer les votes.

Le Guardian explique par exemple que Lamine Diack, qui supportait dans un premier temps Istanbul pour les JO 2020, avait changé d’avis en même temps qu’un sponsor japonais signait un gros contrat avec l’IAAF.

Le président du CIO, Thomas Bach, a fait de son Agenda des réformes 2020 une priorité depuis qu’il a été élu en 2013. Dans cet Agenda figure notamment la volonté de rendre l’attribution des Jeux plus transparente. Des projets plus que jamais d’actualité.