FOOTBALLFifa: Sepp Blatter est arrivé pour son audition devant les juges de la commission d'éthique

Fifa: Sepp Blatter est arrivé pour son audition devant les juges de la commission d'éthique

FOOTBALLIl risque la suspension à vie...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

>> A lire aussi: Platini boycotte son audition devant le comité d'éthique

Inquisition

« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».


Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

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Inquisition

« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».

actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours

Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

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Inquisition

« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».


Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

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« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».


Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

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Inquisition

« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».


Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

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Inquisition

« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».

Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini

Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

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« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».


Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

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« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».


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Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

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Inquisition

« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».


Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

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Inquisition

« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».


Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

>> A lire aussi: Platini boycotte son audition devant le comité d'éthique

Inquisition

« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».


Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

>> A lire aussi: Platini boycotte son audition devant le comité d'éthique

Inquisition

« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».


Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, est arrivé vers 8h20 au siège de la Fifa à Zurich, pour son audition devant les juges de la commission d'éthique, a constaté l'AFP sur place. Entré directement dans les bâtiments de la Fifa en voiture, à bord d'une Mercedes noire, le Valaisan de 79 ans était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, et ne s'est pas exprimé devant de la vingtaine de journalistes présents.

Sepp Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, doit être entendu sur le paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller de l'actuel président de l'UEFA effectué entre 1999 et 2002.

La légalité du paiement à Michel Platini

Il devrait de même s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux 2010 et 2014. Le Suisse est également poursuivi par la justice de son pays dans ces deux dossiers.

Dans une lettre adressée lundi « aux membres de la Fifa », Blatter avait une nouvelle fois insisté sur la légalité du paiement à Platini, qui « a été soumis au processus administratif intégral, dont le caractère correct a été confirmé par toutes les instances compétentes de la Fifa -y compris le congrès ».

Il s'était également élevé contre les propos d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, qui avait dit vendredi au journal L'Equipe: « Platini va sûrement être suspendu plusieurs années, et en ce qui concerne Blatter, il n'y a pas de différence entre une suspension de quelques années ou une suspension à vie ». Bantel avait par la suite précisé que la publication de cette interview était « non autorisée ».

>> A lire aussi: Platini boycotte son audition devant le comité d'éthique

Inquisition

« La manière dont la chambre d'instruction de la commission d'éthique communique au sujet de la procédure en cours, elle exige la peine maximale et renforce les préjugés du public, présente une dimension tendancieuse et dangereuse. Ce procès me rappelle l'Inquisition », s'était également plaint Blatter dans sa lettre de lundi.

Dans un entretien donné plus tard à trois quotidiens européens, il avait précisé: « Il est choquant de voir fuiter dans la presse les conclusions de la chambre d'instruction du comité d'éthique (de la Fifa), qui n'ouvrent que deux possibilités: deux ans de suspension et 160.000 francs suisses (environ 147.000 euros) d'amende, ou suspension à vie ».

Cette même chambre de jugement de la commission d'éthique devait entendre Michel Platini vendredi mais celui-ci a décidé de ne pas s'y rendre et sera représenté seulement par ses avocats car, estime Platini, « le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » (Bantel, ndlr) de la justice interne de la Fifa, au « mépris de la présomption d'innocence ».

Ce boycott vise à «signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa».