Il le dit lui-même son « sac est toujours prêt ». Viré de Lille il y a quelques semaines, Hervé Renard est revenu sur son éviction lundi soir dans l’émission J + 1. « C’est frustrant. C’est comme si dans un marathon, au bout du quinzième kilomètre, quelqu’un se met au milieu de la route et dit ‘vous êtes un peu trop en retard aujourd’hui, il faut vous arrêter’. Là vous vous dites : ‘je suis parti, je n’étais pas très bien au départ, mais il reste les deux tiers de la course, je vais me refaire, je ne ferai peut-être pas le temps que j’ai prévu de faire mais je vais m’en rapprocher le plus possible’. Donc bien sûr, c’est un goût d’inachevé, mais c’est comme ça, c’est du passé, c’est terminé. Si on me propose quelque chose demain, j’y vais de suite ».

« Retrouvailles Pascal Dupraz - Hervé Renard : franchise, sincérité et émotion étaient au rendez-vous #Jplus1 https ://t.co/G39vX0mKYG — J + 1 (@jplusun) 8 Décembre 2015 »

Et visiblement, si on lui propose quelque chose, ce sera sans doute à l’étranger. Et d’ailleurs, il préférerait ça, Hervé Renard. « Moi qui ai voyagé un petit peu… On peut en parler un petit peu, mais ça va choquer des gens. Tu passes dans la rue avec une Bentley, il y a certains pays où on va se dire ‘Je vais tout faire pour conduire cette voiture, j’ai cette ambition’. En France on va dire ‘regarde celui-là, regarde ce connard, comment il a fait pour se payer cette voiture-là. Il se la pète’. C’est ça le problème de la France. Alors je ne peux pas l’expliquer. Parce que la France c’est un pays fabuleux, en termes d’histoire, de géographie, de monuments historiques. Mais les Français… Bah c’est dommage qu’il y en ait beaucoup en France ». D’ailleurs, c’est même mathématique.