Mais où se jouera donc le premier tour de Coupe Davis de la France face au Canada, du 4 au 6 mars prochain ? Alors que le bureau fédéral devait annoncer le choix de la ville hôte vendredi, il a finalement repoussé sa décision. La raison ? L’insistance de Yannick Noah pour que la rencontre ait lieu en outre-mer, raconte L’Equipe ce lundi. Et tant pis si la date de dépôt des candidatures est dépassée.

Cette idée, Noah la défend pour le symbole qu’elle représente. Jouer hors de la métropole - en Guadeloupe a priori - serait une grande première et marquerait son retour aux commandes de l’équipe de France. Il pense aussi à l’aspect sportif, lui qui veut « éloigner les gros frappeurs canadiens (Raonic et Pospisil) de toute condition pouvant flatter leur puissance », selon le quotidien sportif. Dans cette optique, jouer sur terre battue, en extérieur, serait une bonne solution.

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Pas sûr toutefois que cette volonté se concrétise. Jouer en Guadeloupe coûterait cher, autour de 800 000 euros (trois fois plus qu’une rencontre en métropole). « C’est sûr que les contraintes logistiques seraient plus importantes, mais notre rôle est de mettre toutes les chances de notre côté. Nous avons demandé à trois ligues d’outre-mer, Guadeloupe, Martinique et Réunion, d’explorer cette possibilité », explique Pierre Dartevelle, vice-président de la FFT, à L’Equipe.

Pour faire baisser la facture, la FFT pourrait demander aux joueurs de renoncer à leur part de billetterie, qu’ils se partagent à chaque rencontre à domicile. Rouen, Albertville et Trelazé, les trois villes candidates en temps et en heure, comprendront sûrement…