Attentats à Paris: Comment les Bleus et les Allemands ont passé la nuit après l'attaque du Stade de France
FOOTBALL•Quatre personnes sont mortes autour de l'enceinte...R.B.
Dès la fin du match, ils se sont rués devant les télévisions des salons du Stade de France pour suivre les attaques terroristes frappant Paris. Opposés vendredi en match amical à Saint-Denis, remporté par les Bleus (2-0), les Français et les Allemands n’ont su qu’au terme de leur rencontre que l’enceinte dyonisienne avait été prise pour cible par des attaques de kamikazes, tuant quatre personnes dont trois assaillants. En première période, les joueurs ont ainsi pu entendre deux détonations aux alentours de la vingtième minute de jeu.
« This is the part of the Germany France game where you can hear the explosion outside of the stadium in Paris https ://t.co/wYRr0Co4N0 — CBC Montreal (@CBCMontreal) 13 Novembre 2015 »
La FFF n’a rien dit pendant France-Allemagne pour ne pas « créer de panique »
Les joueurs et le staff ont évidemment été épargnés de conférence de presse et de zone mixte, alors que le public envahissait la pelouse après un petit moment de panique à l’issue de la rencontre. Pour des raisons de sécurité, les Bleus n’ont quitté l’enceinte que peu avant 3h du matin. Ils sont arrivés à Clairefontaine vers 3h45. Prévus samedi, une conférence de presse ainsi qu'un entraînement ouvert au public ont été annulés. Ils joueront bien mardi en Angleterre.
Les Allemands ont préféré passer la nuit dans les vestiaires du Stade de France plutôt que de regagner leur hôtel, déjà visé par une alerte à la bombe vendredi dans la matinée. Les joueurs étaient « choqués » et « très anxieux » selon le manager de la Mannschaft, Oliver Bierhoff. Les hommes de Joachim Löw sont finalement partis samedi matin avant de regagner Francfort par avion.
La grande majorité des événements sportifs du week-end reportés
L'Allemagne n'est pas encore sûre de disputer son prochain match prévu contre les Pays-Bas mardi. «Il n'y a pas encore de décision prise, mais je suis en faveur de jouer», a déclaré Reinhard Rauball, le président par intérim de la fédération de football DFB, à l'agence allemande DPA. «On ne doit pas accorder ce triomphe à ceux qui nous ont agressés.»