INTERVIEWFrance - Nouvelle-Zelande : «Jouer les Irlandais en quart de finale» aurait avantagé les All-Blacks

France - Nouvelle-Zelande : «Jouer les Irlandais en quart de finale» aurait avantagé les All-Blacks

INTERVIEWByron Kelleher qui était des mythiques matchs de 1999 et 2007 a répondu aux questions de «20 Minutes»...
Byron Kelleher lors de France-Nouvelle-Zélande à la Coupe du monde 2007.
Byron Kelleher lors de France-Nouvelle-Zélande à la Coupe du monde 2007. - DURAND FLORENCE/SIPA
Romain Baheux

Propos recueillis par Romain Baheux

Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

our avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher

Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge,

Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…



Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…


Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps.

Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…


Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…


Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

à la même équipe peu avant (54-7 en juin)

Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match

Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…



Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…


Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.

Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct

Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.


Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.


Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.



Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.

On est considéré comme votre bête noire, ça vous dérange ?


Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.

On est considéré comme votre bête noire, ça vous dérange ?

Pas du tout. Nous, on a gagné deux Coupes du monde, je ne sais pas si c’est le cas de la France (rires). C’est surtout intéressant de voir que nos deux pays sont liés dans l’histoire de cette compétition, que ce soit en 1987, 1999, 2007, 2011 et maintenant 2015. Ce sont toujours des grandes dates dans l’histoire de notre sport.

Faites-vous partie des gens qui pensent que la France va prendre quarante points samedi soir ?

Je vis en France maintenant, j’ai le cul entre deux chaises. Evidemment, ça me ferait plaisir de voir les All Blacks gagner mais d’expérience, je sais que la France est capable de se ressaisir. En une semaine, ils sont capables d’être catastrophiques puis de battre la meilleure équipe du monde. Jouer les Irlandais nous aurait davantage arrangés.

>> A lire aussi : Quand les All Blacks font semblant d’avoir peur des Bleus

C’est qui le joueur qui peut nous faire gagner ?

Louis Picamoles, c’est LE joueur capable de changer le match par son impact. J’adore aussi Fred Michalak. La perte d’Huget, c’est dommage pour vous car il avait cette petite baguette magique, on se disait qu’il pouvait faire n’importe quoi, à n’importe quel moment. Après, je ne vois pas beaucoup de joueurs capables de retourner une rencontre.


Faites-vous partie des gens qui pensent que la France va prendre quarante points samedi soir ?


Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.

On est considéré comme votre bête noire, ça vous dérange ?

Pas du tout. Nous, on a gagné deux Coupes du monde, je ne sais pas si c’est le cas de la France (rires). C’est surtout intéressant de voir que nos deux pays sont liés dans l’histoire de cette compétition, que ce soit en 1987, 1999, 2007, 2011 et maintenant 2015. Ce sont toujours des grandes dates dans l’histoire de notre sport.

Faites-vous partie des gens qui pensent que la France va prendre quarante points samedi soir ?

Je vis en France maintenant, j’ai le cul entre deux chaises. Evidemment, ça me ferait plaisir de voir les All Blacks gagner mais d’expérience, je sais que la France est capable de se ressaisir. En une semaine, ils sont capables d’être catastrophiques puis de battre la meilleure équipe du monde. Jouer les Irlandais nous aurait davantage arrangés.

>> A lire aussi : Quand les All Blacks font semblant d’avoir peur des Bleus

C’est qui le joueur qui peut nous faire gagner ?

Louis Picamoles, c’est LE joueur capable de changer le match par son impact. J’adore aussi Fred Michalak. La perte d’Huget, c’est dommage pour vous car il avait cette petite baguette magique, on se disait qu’il pouvait faire n’importe quoi, à n’importe quel moment. Après, je ne vois pas beaucoup de joueurs capables de retourner une rencontre.


>> A lire aussi : Quand les All Blacks font semblant d’avoir peur des Bleus

Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.

On est considéré comme votre bête noire, ça vous dérange ?

Pas du tout. Nous, on a gagné deux Coupes du monde, je ne sais pas si c’est le cas de la France (rires). C’est surtout intéressant de voir que nos deux pays sont liés dans l’histoire de cette compétition, que ce soit en 1987, 1999, 2007, 2011 et maintenant 2015. Ce sont toujours des grandes dates dans l’histoire de notre sport.

Faites-vous partie des gens qui pensent que la France va prendre quarante points samedi soir ?

Je vis en France maintenant, j’ai le cul entre deux chaises. Evidemment, ça me ferait plaisir de voir les All Blacks gagner mais d’expérience, je sais que la France est capable de se ressaisir. En une semaine, ils sont capables d’être catastrophiques puis de battre la meilleure équipe du monde. Jouer les Irlandais nous aurait davantage arrangés.

>> A lire aussi : Quand les All Blacks font semblant d’avoir peur des Bleus

C’est qui le joueur qui peut nous faire gagner ?

Louis Picamoles, c’est LE joueur capable de changer le match par son impact. J’adore aussi Fred Michalak. La perte d’Huget, c’est dommage pour vous car il avait cette petite baguette magique, on se disait qu’il pouvait faire n’importe quoi, à n’importe quel moment. Après, je ne vois pas beaucoup de joueurs capables de retourner une rencontre.


Louis Picamoles, c’est LE joueur capable de changer le match par son impact. J’adore aussi Fred Michalak. La perte d’Huget, c’est dommage pour vous car il avait cette petite baguette magique, on se disait qu’il pouvait faire n’importe quoi, à n’importe quel moment. Après, je ne vois pas beaucoup de joueurs capables de retourner une rencontre.

J’adore aussi Fred Michalak.

Louis Picamoles, c’est LE joueur capable de changer le match par son impact. J’adore aussi Fred Michalak. La perte d’Huget, c’est dommage pour vous car il avait cette petite baguette magique, on se disait qu’il pouvait faire n’importe quoi, à n’importe quel moment. Après, je ne vois pas beaucoup de joueurs capables de retourner une rencontre.


Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.

On est considéré comme votre bête noire, ça vous dérange ?

Pas du tout. Nous, on a gagné deux Coupes du monde, je ne sais pas si c’est le cas de la France (rires). C’est surtout intéressant de voir que nos deux pays sont liés dans l’histoire de cette compétition, que ce soit en 1987, 1999, 2007, 2011 et maintenant 2015. Ce sont toujours des grandes dates dans l’histoire de notre sport.

Faites-vous partie des gens qui pensent que la France va prendre quarante points samedi soir ?

Je vis en France maintenant, j’ai le cul entre deux chaises. Evidemment, ça me ferait plaisir de voir les All Blacks gagner mais d’expérience, je sais que la France est capable de se ressaisir. En une semaine, ils sont capables d’être catastrophiques puis de battre la meilleure équipe du monde. Jouer les Irlandais nous aurait davantage arrangés.

>> A lire aussi : Quand les All Blacks font semblant d’avoir peur des Bleus

C’est qui le joueur qui peut nous faire gagner ?

Louis Picamoles, c’est LE joueur capable de changer le match par son impact. J’adore aussi Fred Michalak. La perte d’Huget, c’est dommage pour vous car il avait cette petite baguette magique, on se disait qu’il pouvait faire n’importe quoi, à n’importe quel moment. Après, je ne vois pas beaucoup de joueurs capables de retourner une rencontre.

Bon, ils ont des faiblesses ou ils sont invincibles les Néo-Zélandais ?


Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.

On est considéré comme votre bête noire, ça vous dérange ?

Pas du tout. Nous, on a gagné deux Coupes du monde, je ne sais pas si c’est le cas de la France (rires). C’est surtout intéressant de voir que nos deux pays sont liés dans l’histoire de cette compétition, que ce soit en 1987, 1999, 2007, 2011 et maintenant 2015. Ce sont toujours des grandes dates dans l’histoire de notre sport.

Faites-vous partie des gens qui pensent que la France va prendre quarante points samedi soir ?

Je vis en France maintenant, j’ai le cul entre deux chaises. Evidemment, ça me ferait plaisir de voir les All Blacks gagner mais d’expérience, je sais que la France est capable de se ressaisir. En une semaine, ils sont capables d’être catastrophiques puis de battre la meilleure équipe du monde. Jouer les Irlandais nous aurait davantage arrangés.

>> A lire aussi : Quand les All Blacks font semblant d’avoir peur des Bleus

C’est qui le joueur qui peut nous faire gagner ?

Louis Picamoles, c’est LE joueur capable de changer le match par son impact. J’adore aussi Fred Michalak. La perte d’Huget, c’est dommage pour vous car il avait cette petite baguette magique, on se disait qu’il pouvait faire n’importe quoi, à n’importe quel moment. Après, je ne vois pas beaucoup de joueurs capables de retourner une rencontre.

Bon, ils ont des faiblesses ou ils sont invincibles les Néo-Zélandais ?

Il faut que j’appelle Philippe Saint-André maintenant ? (rires). Ils ont une bonne équipe mais ils n’ont pas sorti un match plein depuis le début de cette compétition et leur mêlée m’inquiète. Après, on parle de l’âge de certains joueurs mais on a d’excellents remplaçants plus jeunes. Et puis même vieillissant, Richie McCaw est capable de sortir trois matchs énormes pour sa dernière Coupe du monde.

On le déteste en France, donnez-nous une bonne raison de l’aimer.

OK, il pousse la règle à la limite, il fait le méchant sur la pelouse mais c’est un garçon super gentil, je vous jure. Après, il a un humour un peu sec et ce côté mystérieux très néo-zélandais qui le gênerait pour bien s’intégrer à la culture latine comme j’ai su le faire en m’installant ici.
j’appelle Philippe Saint-André maintenant ? (rires).

Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.

On est considéré comme votre bête noire, ça vous dérange ?

Pas du tout. Nous, on a gagné deux Coupes du monde, je ne sais pas si c’est le cas de la France (rires). C’est surtout intéressant de voir que nos deux pays sont liés dans l’histoire de cette compétition, que ce soit en 1987, 1999, 2007, 2011 et maintenant 2015. Ce sont toujours des grandes dates dans l’histoire de notre sport.

Faites-vous partie des gens qui pensent que la France va prendre quarante points samedi soir ?

Je vis en France maintenant, j’ai le cul entre deux chaises. Evidemment, ça me ferait plaisir de voir les All Blacks gagner mais d’expérience, je sais que la France est capable de se ressaisir. En une semaine, ils sont capables d’être catastrophiques puis de battre la meilleure équipe du monde. Jouer les Irlandais nous aurait davantage arrangés.

>> A lire aussi : Quand les All Blacks font semblant d’avoir peur des Bleus

C’est qui le joueur qui peut nous faire gagner ?

Louis Picamoles, c’est LE joueur capable de changer le match par son impact. J’adore aussi Fred Michalak. La perte d’Huget, c’est dommage pour vous car il avait cette petite baguette magique, on se disait qu’il pouvait faire n’importe quoi, à n’importe quel moment. Après, je ne vois pas beaucoup de joueurs capables de retourner une rencontre.

Bon, ils ont des faiblesses ou ils sont invincibles les Néo-Zélandais ?

Il faut que j’appelle Philippe Saint-André maintenant ? (rires). Ils ont une bonne équipe mais ils n’ont pas sorti un match plein depuis le début de cette compétition et leur mêlée m’inquiète. Après, on parle de l’âge de certains joueurs mais on a d’excellents remplaçants plus jeunes. Et puis même vieillissant, Richie McCaw est capable de sortir trois matchs énormes pour sa dernière Coupe du monde.

On le déteste en France, donnez-nous une bonne raison de l’aimer.

OK, il pousse la règle à la limite, il fait le méchant sur la pelouse mais c’est un garçon super gentil, je vous jure. Après, il a un humour un peu sec et ce côté mystérieux très néo-zélandais qui le gênerait pour bien s’intégrer à la culture latine comme j’ai su le faire en m’installant ici.

Il mériterait d’avoir sa statue de bronze à l’entrée de Marcoussis. On plaisante mais pour avoir été des mythiques défaites des Blacks contre les Bleus en 1999 et 2007, Byron Kelleher fait partie de l’histoire des confrontations entre les deux sélections, dont les retrouvailles sont programmées en quart de finale samedi (21h). De passage à Paris pour promouvoir l’opération caritative #Hakachallenge, organisée par l’association Un maillot pour la vie et Vinovalie, l’ex-demi de mêlée évoque la rivalité entre Français et Néo-Zélandais. Entretien souvenirs, Richie McCaw et French Flair.

Cette semaine, les images des défaites de la Nouvelle-Zélande de 1999 et de 2007 repassent en boucle. Ça vous fait quoi de les revoir ?

Ça me fait dire que je prends de l’âge (sourire). C’est le rugby, et même à la retraite, c’est important de revoir certaines de ses défaites de temps en temps. L’objectif est de gagner la majorité des rencontres mais quitte à en perdre une, autant la perdre contre une équipe extraordinaire. Et de temps en temps, la France est capable de sortir ce genre de matchs.

Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale il y a 18 ans ?

Aujourd’hui, on connaît la capacité de la France à rebondir et à se sublimer dans ces situations mais c’était moins le cas avant. En 1999, on avait mis soixante points à la même équipe peu avant (54-7 en juin), on joue bien et on arrive en grande forme sur cette demi-finale. Franchement, la situation est plutôt confortable en première période où je sens que l’on maîtrise le match. Avec le recul, on peut dire que l’on a sous-estimé la situation. Les mecs étaient au pied du mur et nous font rebondir avec le French Flair. C’était fort.

La défaite de 2007, déjà à Cardiff, avait été bien plus serrée…

Oui, tu peux le dire. On arrive à cette Coupe du monde invaincu depuis quatre ans mais on joue dans une poule où on n’a pas à pratiquer un rugby d’excellent niveau pour sortir. Et sur le match, il faut dire que l’arbitrage de Wayne Barnes n’est pas correct [le second essai français est entaché d’un en-avant]. Vous jouez bien mais rien d’extraordinaire, vous ralentissez notre jeu et on est handicapés par plusieurs blessures durant la rencontre.

Ce match vous a beaucoup marqué ?

Franchement, j’ai encore les boules. On était capable de gagner la Coupe du monde avec des joueurs d’exception. Après tu vois qu’en demi-finale, tu as l’Argentine, l’Angleterre et l’Afrique du Sud. OK, c’est bien pour eux et ils avaient mérité d’être là, mais ce n’étaient pas forcément les meilleures équipes du monde.

On est considéré comme votre bête noire, ça vous dérange ?

Pas du tout. Nous, on a gagné deux Coupes du monde, je ne sais pas si c’est le cas de la France (rires). C’est surtout intéressant de voir que nos deux pays sont liés dans l’histoire de cette compétition, que ce soit en 1987, 1999, 2007, 2011 et maintenant 2015. Ce sont toujours des grandes dates dans l’histoire de notre sport.

Faites-vous partie des gens qui pensent que la France va prendre quarante points samedi soir ?

Je vis en France maintenant, j’ai le cul entre deux chaises. Evidemment, ça me ferait plaisir de voir les All Blacks gagner mais d’expérience, je sais que la France est capable de se ressaisir. En une semaine, ils sont capables d’être catastrophiques puis de battre la meilleure équipe du monde. Jouer les Irlandais nous aurait davantage arrangés.

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C’est qui le joueur qui peut nous faire gagner ?

Louis Picamoles, c’est LE joueur capable de changer le match par son impact. J’adore aussi Fred Michalak. La perte d’Huget, c’est dommage pour vous car il avait cette petite baguette magique, on se disait qu’il pouvait faire n’importe quoi, à n’importe quel moment. Après, je ne vois pas beaucoup de joueurs capables de retourner une rencontre.

Bon, ils ont des faiblesses ou ils sont invincibles les Néo-Zélandais ?

Il faut que j’appelle Philippe Saint-André maintenant ? (rires). Ils ont une bonne équipe mais ils n’ont pas sorti un match plein depuis le début de cette compétition et leur mêlée m’inquiète. Après, on parle de l’âge de certains joueurs mais on a d’excellents remplaçants plus jeunes. Et puis même vieillissant, Richie McCaw est capable de sortir trois matchs énormes pour sa dernière Coupe du monde.

On le déteste en France, donnez-nous une bonne raison de l’aimer.

OK, il pousse la règle à la limite, il fait le méchant sur la pelouse mais c’est un garçon super gentil, je vous jure. Après, il a un humour un peu sec et ce côté mystérieux très néo-zélandais qui le gênerait pour bien s’intégrer à la culture latine comme j’ai su le faire en m’installant ici.

OK, il pousse la règle à la limite, il fait le méchant sur la pelouse mais c’est un garçon super gentil, je vous jure. Après, il a un humour un peu sec et ce côté mystérieux très néo-zélandais qui le gênerait pour bien s’intégrer à la culture latine comme j’ai su le faire en m’installant ici.