BASKETEuro: Pour Tony Parker, la France «a l'opportunité de rentrer dans l'histoire»

Euro: Pour Tony Parker, la France «a l'opportunité de rentrer dans l'histoire»

BASKETL'Euro en France, ça commence samedi...
Tony Parker lors d'un entraînement de l'équipe de France à Pau, le 27 juillet 2015.
Tony Parker lors d'un entraînement de l'équipe de France à Pau, le 27 juillet 2015. -  FERNAND FOURCADE/SIPA
Nicolas Camus

N.C. avec AFP

«Rentrer dans l'histoire»: à trois jours du début de l'Euro, le leader de l'équipe de France de basket, Tony Parker, assume le rôle de favoris pour conserver la couronne européenne, à domicile, mais rappelle que «rien n'est garanti», malgré une «équipe talentueuse».

Après une saison 2014-2015 pendant laquelle vous avez été gêné par les blessures, à trois jours du début de l'Euro, comment vous sentez-vous physiquement?

Je me sens bien ! Malheureusement, avec les Spurs, on a perdu un peu tôt. C'était un mal pour un bien pour l'équipe de France, parce que j'ai pu bien me préparer et faire une grosse préparation pour l'Euro et essayer d'être à 100%. Pour l'instant, tout se passe bien et j'ai hâte que ça commence !

L'équipe de France fait figure d'épouvantail, avec une équipe qui paraît, sur le papier en tout cas, sacrément armée...

Rien n'est garanti. C'est ce qui fait la beauté du sport! Tu ne sais jamais ce qui va se passer. Oui, on a une équipe talentueuse mais en même temps ça ne garantit rien. On sait que depuis 1993, il n'y a pas une équipe qui a gagné son Euro à domicile. On va dire que l'histoire n'est pas trop avec nous mais on reste positif et on s'est bien préparé. On essaye de mettre toutes les chances de notre côté pour aller le plus loin possible.

On revient en arrière, il y a dix ans... Vous auriez cru possible d'avoir une équipe comme celle-là?

Non, t'aurais jamais pu penser ça. Quand j'ai commencé en équipe de France, on a commencé tout en bas de l'échelle. Et même de parler de favori, ça fait un peu bizarre ! Parce que nous, on a toujours été les outsiders, et là, de commencer un Euro favoris... on change de statut. Il va falloir être prêts à assumer ce rôle-là, parce que c'est vraiment différent, ce statut.

Justement, vous le disiez, en 1993, c'était l'Allemagne, la dernière équipe qui a remporté l'Euro à domicile, ça crée de la pression?

La pression est toujours là, de toute façon. On a toujours joué l'Euro avec beaucoup de pression, parce qu'on n'avait jamais gagné un titre avec le basket français. Maintenant c'est une autre sorte de pression: on a l'opportunité de rentrer dans l'histoire.